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Antibiorésistance : « On est dans la désescalade »

Bon point pour les éleveurs français : leur utilisation d’antibiotiques vétérinaires a diminué de 37 % en cinq ans, soit plus que l’objectif de - 25% fixé par le premier plan Ecoantibio 2012-2016. Retour sur la lutte contre l’antibiorésistance avec Arpant.

Michaël Treilles devant l’un des 1 200 antibiogrammes que le laboratoire interdépartemental Qualyse, situé dans la zone d’activités Montplaisir à Champdeniers, analyse chaque année. Ici, une bactérie Escherichia coli (E.coli) a montré une résistance à la pénicilline.
Michaël Treilles devant l’un des 1 200 antibiogrammes que le laboratoire interdépartemental Qualyse, situé dans la zone d’activités Montplaisir à Champdeniers, analyse chaque année. Ici, une bactérie Escherichia coli (E.coli) a montré une résistance à la pénicilline.
© A.F.

« Le problème n’est pas de prendre des antibiotiques mais de générer des résistances ", pose Michaël Treilles, directeur de recherche et développement chez Qualyse. Des années 1950 à 2000, des antibiotiques de plus en plus puissants et aux spectres de plus en plus larges se sont succédé. « Mais c’est fini. Il n’y a pas d’intérêt économique pour les laboratoires pharmaceutiques à chercher des antibiotiques encore plus forts pour des bactéries multirésistantes singulières », constate-t-il. Tout l’enjeu pour Qualyse, et l’humanité, est de trouver comment préserver les bactéries sensibles aux antibiotiques.

« Résister à un antibiotique coûte à une bactérie. Et plus elle est stressée, plus elle résiste avec force. L’idée est donc qu’elle subisse moins de pression pour que les souches sensibles aux antibiotiques redeviennent majoritaires, explique le scientifique.

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