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Chasse
Le petit gibier victime du mauvais temps et des prédateurs

La dernière campagne de chasse a été contrariée par un printemps et un été guère favorables au petit gibier. Avec une incidence directe sur le nombre de permis qui continue à baisser.

Pour Guy Guédon, le renard est la plaie du petit gibier.
Pour Guy Guédon, le renard est la plaie du petit gibier.
© G. R.
C’est un bilan « contrasté » de la campagne que Guy Guédon, président de la fédération des chasseurs présentera lors de l’assemblée générale le 18 avril. « En particulier concernant le lièvre », souligne-t-il. Dans le bocage, et selon les comptages, les effectifs sont en baisse, même si sa présence est observée sur l’ensemble du territoire. A cela deux explications : l’affaiblissement des populations à cause d’un printemps humide, mais également parce que le  nombre de renards progresse. L’indice kilométrique de ce prédateur est passé de 0,1 en 2005- 2006 à 0,242 six ans plus tard. Les dégâts qu’ils provoquent restent importants malgré un nombre de prélèvements qui est passé de 2400 à 3690 sur la même période.
« Dans certaines communes, ils sont aussi nombreux que les lièvres », explique Guy Guédon.
Les conditions météorologiques n’ont pas été favorables non plus aux lapins, dont la population a baissé depuis dix ans, malgré la poursuite de la mise en place d’aménagements. Idem pour les perdrix. Le faisan en revanche gagne du terrain, mais la progression des effectifs ne peut compenser la diminution du nombre de perdrix. « Ce qui influe directement sur le nombre de permis de chasse. »
Les validations de permis (13  550 en 2012) ont baissé de 2,78%. Un taux supérieur aux années précédentes, selon le directeur Claude Jarriau. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais le phénomène s’accentue quand les printemps et les étés ne sont pas favorables à la reproduction du gibier.
Le nombre de bracelets pour les chevreuils a augmenté de 4,7%, avec un taux de réalisation de 92%. Cette année, sera mis en place un plan de chasse triennal pour les 1 000 à 1 100 demandes annuelles.
Mille cinquante-quatre sangliers ont été capturés au cours de la campagne de chasse qui vient de se terminer. C’est moins que les années précédentes (1300 et 1400). Cette année, la fédération des chasseurs prévoit de verser 140 000 euros d’indemnisation aux agriculteurs pour les dégâts aux cultures pour 200 dossiers, alors que les 276 dossiers de l’année précédente avaient coûté 168 000 euros. C’est pour ces raisons qu’a été mise en place une majoration du permis de 11,50€.
L’assemblée devrait approuver une majoration du prix du permis de chasse de 3,40%, « ce qui correspond à l’inflation plus 2% ». Le timbre fédéral passera à 79,20 €.        
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