Aller au contenu principal

FCO
Les animaux deux-sévriens interdits à Surgères

Au 25 septembre 2008, 16 103 cas de FCO sérotype 8 étaient confirmés en France où l’ensemble des départements continentaux est classé en Zone Réglementée 8 : ZR 8. Parallèlement, 1 494 cas FCO sérotype 1 ont été recensés confirmant le classement de 18 départements du Sud-Ouest en Zone Réglementée 1 : ZR1 et donc par recoupement en ZR1-8. En Charente et en Charente Maritime, même si aucun cas de sérotype 1 n’a été détecté à ce jour, ces départements font parti des 18 qui sont censés faire barrage à la progression du virus. Concrètement la France est coupée en deux zones : ZR8 et ZR1-8 soumises à des règles de circulation des animaux. Ainsi, pour introduire des bovins de la ZR 1-8 vers la ZR 8, une vaccination contre le sérotype 1 réalisée depuis plus de 60 jours est nécessaire avant tout mouvement. Pour réduire ce délai, une recherche virologique, 29 jours après la vaccination, est possible. En revanche pour les mouvements au sein de la ZR 8 une simple désinsectisation préalable des animaux suffit. Enfin, la participation d’animaux de la ZR8 à des concours situés en ZR1-8 est interdite. Ainsi, en l’état actuel, les animaux deux-sévriens ne pourront participer au concours de Surgères les 4 et 5 octobre prochains. Situés en limite des deux zones, les foyers identifiés en Deux-Sèvres doivent obligatoirement être typés 1 ou 8 . Aujourd’hui, 340 foyers ont été confirmés et 91 sont en attente de confirmation. Les délais de confirmation et de typage devraient être raccourcis avec l’habilitation la semaine dernière du laboratoire départemental : le LASAT. Pour le groupement de défense sanitaire chargé d’instruire les dossiers mortalité et d’aides aux traitements des animaux malades de FCO, les premières impressions sur l’impact de la maladie sont les suivantes : forte mortalité et maladie en ovin ; quelques mortalités, beaucoup d’avortements et maladies en bovins ; pas ou peu d’impact en caprin. L’effet protecteur du vaccin est également indéniable pour le GDS qui continue à encourager les éleveurs à vacciner le plus tôt possible : il serait risqué de croire que l’impact de la maladie se cantonne aux symptômes observés depuis août. En effet, de nombreux témoignages venus d’éleveurs de l’Est relatent des effets dramatiques sur la fécondité et les mises-bas suivant le passage du virus : vaches vides, taureau stérile, avortements et malformations. Aujourd’hui, le vaccin contre le sérotype 8 est disponible en Deux-Sèvres et il est interdit de vacciner contre le sérotype 1. Même si le ministre de l’agriculture annonce une vaccination obligatoire contre les deux sérotypes, elle ne pourra être effective avant le début de l’année 2009, faute, encore une fois de disponibilité des vaccins. Les gestations n’attendront pas ! Ghislain Audusseau, GDS 79, Chambre d’agricultureZoom sur : - L’appel à la vaccination Lors de leur dernier comité technique FCO, le GDS, les vétérinaires et la Direction des services vétérinaires étaient unanimes : il faut continuer à vacciner ! En ovin : les résultats de la vaccination sont indiscutables même si elle est réalisée alors que la maladie circule dans le troupeau En bovin : l’effet protecteur est également indéniable. C’est pourquoi il faut protéger le plus tôt possible les futures gestations et les animaux eux-mêmes. Cependant, en milieu circulant avec des vaches à terme dans le mois, le report du vaccin après les vêlages peut être envisagé. En caprin : la vaccination n’a pas le même caractère d’urgence vu l’absence de foyer en Deux-Sèvres. L’éradication ne se fera cependant pas sans leur vaccination. - Lutte conte la FCO L’État mobilise 120 millions d’euros en 2008. Michel Barnier a annoncé que ces efforts seront prolongés en 2009, tant pour la vaccination des animaux que pour l’indemnisation des exploitants, mais sans pouvoir définir un budget dès à présent. Cependant, 13,7 millions d’euros ont été affectés à la connaissance de l’épizootie et à la commande de vaccins. Selon le projet de budget de l'agriculture et de la pêche pour 2009-2011 : en 2009 « les professionnels devraient participer par leurs contributions interprofessionnelles au financement des vaccins et de la vaccination pour le sérotype 8 ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité