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L’an 1 de l’agroécologie avec le plan Ecophyto 2

Avec le plan Ecophyto 2, Stéphane Le Foll a lancé, le 30 janvier comme il l’avait annoncé, l’an 1 de l’agroécologie qu’il veut généraliser.

© N.C.

Lors de la conférence « An 1 de l’agroécologie », le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a souhaité faire un premier bilan de la mise en œuvre progressive de l’agroécologie et de ses pratiques qui répondent à un double objectif : être plus respectueux de l’environnement sans impacter la productivité ni le revenu des agriculteurs. Avec un défi pour les années à venir, « faire en sorte que la majorité des exploitations soient engagées dans l’agroécologie d’ici 2025 », ce qui  sous-entend « un objectif de diffusion et de généralisation des connaissances », explique le ministre.
Bien que les résultats encourageants du sondage BVA commandé par le ministère de l’Agriculture, indiquent que 45 % des exploitants interrogés se sentent engagés dans une démarche agroécologique et que 13 % envisagent de s’y atteler (deux fois plus chez les moins de 35 ans), réticence et scepticisme semblent demeurer au sein du monde agricole. Ainsi, 42 % des agriculteurs interrogés déclarent ne pas être engagés dans un tel processus et ne pensent pas le faire à l’avenir. Pourtant, cette réticence pourrait ne s’appliquer qu’au concept et à la sémantique, puisqu’au niveau des pratiques mêmes, 76 % disent limiter l’utilisation d’intrants, 72 % prendre soin des sols, 62 % limiter les ressources en eau et 51 % s’attacher à favoriser le rôle de la faune auxiliaire. Un engagement des agriculteurs préexistant au concept d’agroécologie, d’où l’agacement aussi de Xavier Beulin vis-à-vis de ce terme « An 1 » qui laisse à penser « qu’avant ce 30 janvier, les agriculteurs n’ont rien fait, ont travaillé n’importe comment et sans considération pour l’environnement ». « Alors que nous avons beaucoup participé à cet effort collectif », ajoute-t-il.
Lire la suite dans Agri 79

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