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La perte de surface agricole menace la valeur ajoutée

La consommation du foncier en Deux-Sèvres et par conséquent la perte de valeur ajoutée qu’elle entraîne sera débattue lors des états généraux de l’agriculture du 12 septembre à Parthenay.

Chaque minute 10 m2 sont artificialisés en Deux-Sèvres.
Chaque minute 10 m2 sont artificialisés en Deux-Sèvres.
© Réussir

Le secteur agricole et agroalimentaire Deux-Sévriens repose sur le foncier agricole. Il s’agit d’un moyen de production indispensable. En Deux-Sèvres, il comprend 482 000 ha soit 80 % de la surface cadastrée. Or, cette ressource est fortement convoitée par l’urbanisation, la création d’espaces naturels et les compensations environnementales. Sujet de débat et souvent de crispations sur le terrain, il sera abordé lors des États généraux de l’agriculture.Les Deux-Sèvres comptent 600 000 ha dont 80 % sont des surfaces agricoles, 10 % des surfaces naturelles et 6 % des surfaces urbanisées. La part des surfaces urbanisées en Deux-Sèvres se situe dans la moyenne nationale mais le taux d’artificialisation des sols est deux fois moins important sur le plan départemental que sur le plan national. Malgré tout, la surface agricole est amputée de 576 ha/an depuis 2006 en Deux-Sèvres dont 436 ha pour l’urbanisation. Cela correspond à une commune tous les 4 ans, à 8 exploitations par an (SAU moyenne dans le 79 : 70 ha), à 1,5 ha tous les jours, soit 10 m² à la minute. Ceci constitue une problématique dans le sens ou l’artificialisation des sols entraîne automatiquement une chute de la production de valeur ajoutée agricole et un renchérissement de la pression foncière qui nuit à l’installation.

Compensation environnementale
Lorsqu’il y a artificialisation des sols, il y a dorénavant de la compensation environnementale. Il s’agit de mesures compensatoires qui ont pour objectif de compenser les effets négatifs sur l’environnement des projets d’urbanisations. Cette compensation environnementale peut être mise en place de deux manières, l’acquisition de surface agricole qui devienne des espaces naturels ou la contractualisation avec mise en place d’un cahier des charges environnementales. Dans le cas de la LGV, le besoin en compensation environnementale a été chiffré à 200 ha. Pour l’agriculture et les agriculteurs, il s’agit là d’une double peine car il y a diminution de la surface liée à l’infrastructure créée en tant que tel mais aussi pour compenser sont impact environnementale. La aussi c’est une perte conséquente de valeur ajoutée pour les agriculteurs et le secteur agricole.La mise en place d’espace naturel est une autre source de privation d’espace agricole pour le secteur. Que ce soit via le conseil général ou le conservatoire régional d’espaces naturels, ce type d’espace crée aussi de la perte de foncier agricole et donc de la perte de valeur ajoutée.

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