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Le ciel se dégage pour l’avenir des Vins du Haut-Poitou

L’assemblée générale du syndicat s’est tenue mardi à Chabournay (86). L’occasion de dresser un bilan des vendanges 2014 et d’évoquer un avenir, plutôt prometteur.

Gilles Morgeau a rappelé les activités 2014 et a largement évoqué l’avenir.
Gilles Morgeau a rappelé les activités 2014 et a largement évoqué l’avenir.
© N.C.

Après les difficultés de la Cave du Haut-Poitou, beaucoup avaient craint pour l’avenir des vins du Haut-Poitou. Le syndicat, qui a obtenu l’AOC en 2011 après vingt ans de travail, a depuis montré que l’histoire était loin d’être terminée. Si les litiges liés à la liquidation judiciaire de la Cave ne sont pas terminés (lire ci-dessous), plusieurs indicateurs sont en effet au vert. « Le bilan climatique de 2014 nous a permis d’obtenir un millésime de qualité, et dans une quantité satisfaisante », explique Gilles Morgeau. 
Lors de l’assemblée générale du syndicat des vins du Haut-Poitou, le président a rappelé « le mois de juin très favorable, puis un été humide qui a suscité de nombreuses inquiétudes, et finalement le mois de septembre exceptionnel ». Au final, les 23 viticulteurs du syndicat ont exploité 133 hectares (72 en raisin blanc et 61 en rouge) dont 100 revendiqués en AOC, pour une production de 5 321 hl. Une production en légère hausse, qui devrait se poursuivre, puisque les affectations parcellaires pour 2015, qui viennent de se faire  totalisent 130 ha (contre 128 en 2014), avec 24 opérateurs (soit un de plus). Au final, les rouges perdent du terrain, avec 56 ha contre 65 alors que les blancs progressent : 74 ha contre 63 en 2014, en affectation parcellaire. « Le but, désormais, c’est bien de développer l’AOC. Au lendemain des difficultés de la Cave, les vignerons ont affirmé clairement leur souhait de préserver cette démarche d’AOC, et ont donc refusé toute transformation qui ne permettrait pas de rester en AOC », explique Gilles Morgeau. Pour assurer ce développement, un projet est actuellement à l’étude, dans le Mirebalais. Un professionnel de la viticulture pourrait en effet y installer, d’ici l’automne 2016, une structure de vinification d’ampleur. Si le président est très confiant sur l’aboutissement de ce projet, il ajoute qu’il est encore trop tôt pour en dire plus. 
Autre projet en cours : une adhésion à Interloire, l’une des quatre interprofessions du bassin viticole du Val de Loire. Lors de l’assemblée générale, Benoît Stenne, directeur d’Interloire, est venu présenter l’interprofession, qui regroupe
29 000 opérateurs, soit 41 000 hectares. Un groupe de travail va être constitué au sein des viticulteurs du Haut-Poitou, pour engager un processus de négociation de l’adhésion. 
Dans le cadre de sa promotion auprès du grand public, le syndicat réitère de nombreuses actions existantes depuis des années : la nuit des saveurs, qui se tiendra les 14 et 15 octobre à Mirebeau, le Son du Vignoble, programmé du 21 au 23 mai, mais aussi les participations au concours général agricole, concours de saveurs du Poitou-Charentes et au salon de l’agriculture.

Le dossier de la Cave du Haut-Poitou toujours d’actualité

Les poursuites engagées par le mandataire judiciaire se présentent sous différentes formes (assignation en paiement, mise en demeure par courrier simple, ou recommandé, par le biais de cabinets d’avocats, d’huissiers ou cabinets de recouvrement…) réclamant des sommes allant de quelques euros à plus de 60 000 euros. De nombreuses personnes ont eu contact avec la coopérative il y a plus de trente ans. La plupart sont aujourd'hui à la retraite. Plus grave, certains sont décédés depuis plusieurs années.
Le cabinet Haussmann Recouvrement a adressé ces jours-ci de nouvelles demandes de recouvrement. Les personnes qui reçoivent ce courrier, qui arrive en lettre simple, ne doivent pas être impressionnées. Si ces personnes sont représentées par un avocat, maître Chalopin ou maître Benoît,  dans le cadre de la défense collective organisée par la Fnsea 86, il convient de les en informer et de répondre au cabinet Haussman en ces termes :
« Monsieur le directeur,
J’ai bien reçu votre mise en demeure en date du………. dont j’entends contester  l’intégralité des termes. Je ne vois pas à quel titre je serais redevable de la somme réclamée. Compte tenu de cette situation, je vous invite à vous rapprocher du cabinet (nom et adresse de votre avocat : soit maître Chalopin, soit maître Benoît), qui assure la défense de mes intérêts.
Salutations distinguées ».
Les personnes qui actuellement ne sont pas représentées dans la procédure de défense collective par un des deux avocats, peuvent se diriger vers les services de la Fnsea 86. Une permanence sur place 2133 Route de Chauvigny - 86550 Mignaloux-Beauvoir et téléphonique aura lieu le lundi 16 mars 2015 de 9h à 12h et de 13h à 17h. Tél. 05 49 44 74 67.
M. B.

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