Aller au contenu principal

LES AGRICULTEURS FACE À L’AMIANTE

Après un dégât de grêle en Charente, certains ont été obligés de désamianter les toitures détériorées.

De nombreuses réunions ont été organisées avec les services
de l’État, et notamment la préfète de Charente Marie Lajus,
sur la question sensible du désamiantage.
De nombreuses réunions ont été organisées avec les services
de l’État, et notamment la préfète de Charente Marie Lajus,
sur la question sensible du désamiantage.
© nc

Le 4 juillet dernier, en Charente, un orage de grêle, particulièrement dévastateur, a causé d’importants dégâts aux toitures. 10 000 mètres carrés de toitures auraient été perforés. Les dégâts sont très variables : de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres carrés de couverture.

Ici ou ailleurs, dans un tel contexte, l’amiante, présente sur de nombreuses couvertures, pose problème. Ce matériau ne doit être manipulé que sous certaines conditions arrêtées par une réglementation très stricte. Les agriculteurs ont obligation de faire appel à des professionnels pour réaliser les travaux de nettoyage et de rénovation. « Pour désamianter une toiture en fibrociment – dépôt des tôles, transport, traitement des déchets – il faut compter autour de 20 € du m2 », observe Christophe Béalu, technicien bâtiment à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres.

Pour une intervention plus large, comprenant la dépose de structures murales, la facture, bien entendu, sera supérieure. Parce que le risque est grand de voir les agriculteurs manipuler eux-mêmes l’amiante, les organisations professionnelles agricoles insistent sur les risques sanitaires encourus. Elles recommandent à chaque exploitant de prendre contact avec les entreprises compétentes et en capacité de retraiter les matériaux.

 

ALEXANDRE VESCHINI
LA VIE CHARENTAISE

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

À Clavé, en Gâtine, cédants et repreneurs sont réunis sur l'exploitation de polyculture-élevage.
De gauche à droite : Olivier et Thierry Parent, Daniel et Valentin Nivault et François Agneray.
À 50 ans, il cède son exploitation et installe deux jeunes

À Clavé, Olivier Parent, 50 ans, a fait le choix de cesser son activité d'agriculteur après le départ à la retraite de son…

Claire Charron, agent d'assurances dans le sud Deux-Sèvres, pose ici avec Tartine, sa génisse Parthenaise, récemment accueillie sur l'exploitation de ses voisins, et avec un chiot de la dernière portée de huskies de l'élevage canin familial.
Portrait de femme en agriculture : Claire, le conseil au service des agriculteurs

Originaire du Loiret, Claire Charron, piquée d'agriculture dès l'enfance, est devenue une figure incontournable du conseil…

Blocages des cinq principaux Leclerc des Deux-Sèvres pour réclamer de la transparence

Toute la journée du 23 février, les tracteurs de la Fnsea 79 et de JA 79 ont bloqué les accès aux parkings des magasins…

À 22 ans, Charlotte Boyé veut prendre le temps de gagner en expérience, avant une éventuelle installation.
Charlotte et les vaches

Charlotte Boyé est salariée sur deux élevages sélectionneurs allaitants de Gâtine. L'emploi idéal pour cette mordue des vaches…

Installé depuis 2016 sur le Gaec familial à Saint-Georges-de-Noisné, Loïc Hubert présentera pour la première fois un animal au salon. Il s'agit de Pivoine, 4 ans et Label Rouge.
Loïc et Pivoine : en route vers le salon de l'agriculture !

Les éleveurs sont dans les starting-blocks pour présenter le meilleur de la race à la Capitale. Pour Loïc Hubert, de Saint-…

Laetitia Desclaux est installée à Orches.
" Plus qu'un travail, une véritable passion "
Laëtitia Desclaux est installée depuis mai 2023 à Orches. Elle partage son expérience de jeune installée. Entrée dans le monde du…
Publicité