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Les céréales prennent quelques trains de retard

Le mouvement de grève mené par la SNCF depuis le début du mois d’avril impacte les voyageurs mais aussi des pans entiers de l’économie, dont l’agriculture. Les céréaliers s’organisent pour écouler les stocks et faire de la place avant la prochaine moisson.

Un gros pourcentage des céréales rejoint habituellement 
les ports par les rails. Le transport routier ne peut pas 
compenser les volumes qui partent habituellement par train.
Un gros pourcentage des céréales rejoint habituellement
les ports par les rails. Le transport routier ne peut pas
compenser les volumes qui partent habituellement par train.
© N.C.

Depuis trois mois, le mouvement social à la SNCF perturbe évidemment largement les déplacements des voyageurs. Mais pas seulement. Les rails sont en effet très utilisés par les professionnels, notamment pour transporter les céréales. Entre 150 et 200 trains de céréales et entre 50 et 60 de biodiesel. C’est ce qui part chaque année des sites de la coopérative Centre Ouest Céréales, dans la Vienne.

François Pignolet, le directeur du COCn s’inquiète d’éventuels clients étrangers qui pourraient disparaître. « Au-delà des trains qu’on organise nous-même, on a des clients qui viennent chercher directement la marchandise. Quand on leur dit qu’on ne peut pas apporter leurs wagons vides chez eux, on se dit qu’ils vont les emmener ailleurs… ».


Une inquiétude bien plus importante sur l’export. « En début d’année, on avait eu la concurrence des marchands de la mer Noire. Et aujourd’hui, nous pourrions exporter, mais on ne peut rien emmener dans les ports ». François Pignolet craint que la situation ne donne une mauvaise image des céréales françaises. « Et les marchandises en stock vont forcément empêcher la remontée des prix lors de la prochaine récolte… »

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