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Les entreprises avicoles ne doivent pas céder au chantage des distributeurs

La baisse amorcée du cours des céréales et des indices Itavi amène les opérateurs de la grande distribution à montrer leur vraie nature. Ils menacent les entreprises de déréférencement si celles-ci n'acceptent pas de diminuer les tarifs de leurs produits.

Les entreprises avicoles doivent tenir face au chantage de la grande distribution pour pouvoir regagner de la trésorerie afin d'en redistribuer une partie au maillon élevage.
Les entreprises avicoles doivent tenir face au chantage de la grande distribution pour pouvoir regagner de la trésorerie afin d'en redistribuer une partie au maillon élevage.
© Réussir

«Lorsque le prix des céréales augmente,  nos entreprises demandent une revalorisation de leurs tarifs. Or, les grands seigneurs de la distribution se permettent d'attendre au moins six mois pour accorder une hausse. Quand les conditions leur sont favorables, il faut aller vite mais quand c'est l'inverse, il faut prendre son temps. Cette attitude est inacceptable », s'insurge Christophe Labour, responsable avicole à la Frsea des Pays de la Loire, région dans laquelle se tient la semaine prochaine le congrès de la CFA.
Les aviculteurs de la région ne se laisseront pas faire. Ils se rappellent la flambée des cours de 2010 engendrant un besoin de revalorisation de 16 % auprès de la grande distribution. Résultat : seulement 10 % ont été obtenus et les éleveurs se sont vus ponctionner l'équivalent de 2 EUR / m² sur 1 à 2 lots.
Le contexte doit permettre aux éleveurs d'obtenir une revalorisation de leur contrat notamment pour prendre en compte certaines charges qui ne cessent d'augmenter depuis des années tel que le gaz, la main-d'oeuvre ou encore les produits sanitaires.  « Un courrier va d'ailleurs être adressé dans ce sens, dans les jours qui viennent à l'ensemble des opérateurs des filières avicoles. Simultanément, des actions vont également être engagées au niveau national à destination des acteurs de la grande distribution » prévient Isabelle Leballeur, secrétaire générale de la CFA.

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