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PAC
Plaidoyer régional pour le maintien d’une PAC ambitieuse

Chambre d’agriculture, coopératives, syndicalisme jeunes et aînés font bloc pour défendre une PAC ambitieuse dotée de réels moyens financiers.

De gauche à droite, les quatre présidents, Philippe Moinard, (FRSEA), Julien Geay (JA région), Daniel Rouvreau, (chambre d’agriculture des Deux-Sèvres) et Yvette Thomas (FRCA).
De gauche à droite, les quatre présidents, Philippe Moinard, (FRSEA), Julien Geay (JA région), Daniel Rouvreau, (chambre d’agriculture des Deux-Sèvres) et Yvette Thomas (FRCA).
© Guy du Repaire
« Nous pensons qu’il relève de l’intérêt général de l’Europe de maintenir une politique agricole aussi ambitieuse que celle que nous connaissons actuellement ». En apportant leur contribution au bilan de santé de la PAC, la FRSEA, les JA, la Fédération régionale des coopératives agricoles (FRCA) et la chambre régionale d’agriculture ont affirmé une position commune qui s’articule autour des hommes et de la valeur ajoutée.
Depuis le début de l’année, principalement à l’initiative du syndicalisme, est apparue la nécessité de rappeler que
« les aides PAC sont faites pour réguler les à-coups du marché ». Les quatre partenaires, réunis la semaine dernière, ont synthétisé leurs positions autour de quatre priorités.
Ils estiment en premier lieu que la régulation des marchés procède d’une volonté de double assurance: celle des producteurs qui doivent pouvoir être à l’abri d’un effondrement des cours qui, dans leur chute, entraînerait les entreprises. Mais ils estiment aussi que la gestion du marché  n’est pas un outil au service des seuls agriculteurs. Ils servent aussi les consommateurs en les mettant à l’abri d’une hausse du prix des produits agricoles ou agro-alimentaires.
L’intérêt général rencontre aussi celui de l’agriculture en matière d’aléas climatiques, sanitaires, de surproduction. L’assurance récolte, les instruments fiscaux…, permettent aux agriculteurs de constituer des dotations en ce sens.
La troisième priorité de la région concerne la mise en place de « mécanismes de transferts et de solidarités ». Chacun a à l’esprit en ce moment la situation difficile que connaissent les éleveurs d’ovins, par exemple, et au profit de qui doit se mettre en place cette solidarité.
Enfin, le consensus doit se faire, estime la région, autour de la reconnaissance des handicaps de certains territoires, avec des politiques « différenciées ». Philippe Moinard, président de la FRSEA à l’initiative de cette rencontre, va plus loin. Après avoir lancé l’idée de la priorité aux hommes et aux territoires, il propose des DPU progressifs sur les premiers hectares cultivés, et de DPU dégressifs sur les suivants. Il lance ainsi le débat pour reconnaître et rémunérer le travail de ceux qui travaillent dans les exploitations.
G.R.
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