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Zones vulnérables
La Fnsea 79 demande une révision de la zone vulnérable sur une partie de la Gâtine

La Fnsea 79 demande la révision du zonage en retirant une partie de la Gâtine, cette dernière affichant des taux de nitrates bien inférieurs à la norme.

Actuellement, la totalité du  département des Deux-Sèvres est classée en zone vulnérable. Ainsi les différents arrêtés qui se sont succédé  jusque-là ont toujours été appliqués par l’ensemble des agriculteurs du département avec des contraintes plus ou moins fortes en fonction des zonages (bassins d’alimentation de captage, zone d’action complémentaire et reste du département).
La mise en place, en septembre prochain, d’un nouvel arrêté national imposera une révision de l’ensemble des zones vulnérable du territoire français. Ainsi deux réunions ont eu lieu les 3 et 4 juillet à la DDT 79. La première présentait le bilan de la 3e campagne du 4e programme d’action zone vulnérable ainsi qu’un point sur le 5e programme à venir. Ce dernier sera partiellement mis en place en septembre prochain en ce qui concerne le calendrier d’épandage notamment. Cet arrêté est national et viendra compléter l’arrêté départemental déjà en place. Pour rappel, à partir de cet été, l’ensemble du département devra gérer ses intercultures via des repousses ou des Cipan.
La seconde réunion, plus formelle, avait pour objectif de présenter et valider la cartographie des zones vulnérables en Deux-Sèvres. Le département étant déjà entièrement recouvert par des zones vulnérables, la Fnsea  79 porte donc la demande de révision de ce zonage en retirant une partie de la Gâtine. En effet cette dernière montre des taux de nitrates bien inférieurs à la norme (environ 20 mg/l contre une norme de 50 mg/l) et ne justifie pas une application de ces contraintes.
Un courrier de réclamation a donc été rédigé à l’attention de Pierre Lambert, préfet des Deux Sèvres (lire un extrait en encadré).       
Extrait
« [...] La profession reconnaît la nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer la qualité de l’eau, mais pour certaines zones et notamment la Gâtine, la qualité des eaux montre depuis plusieurs années des taux bien au-dessous du seuil exigé. Ce secteur du département n’a aucune justification à rester en zone vulnérable.
De plus, pour répondre à la réglementation, les exploitations se sont mises aux normes avec des conséquences souvent lourdes pour les trésoreries. La révision prochaine de la directive nitrate, de par son nouveau calendrier d’interdiction d’épandage, engendrera la nécessité de capacités de stockage supérieures à celles disponibles.
Un nouvel aménagement des exploitations ne sera pas supportable financièrement pour un grand nombre d’éleveurs. Face à cette situation, beaucoup feront le choix d’abandonner les animaux pour ne conserver que les cultures [...] »
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