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1/3 de céréales, 2/3 de légumineuses : le mélange idéal

Même si les résultats sont partiels, nuance Sophie Maillard, du Saperfel Deux-Sèvres Conseil élevage, le meilleur rapport rendement/qualités nutritionnelles pour un méteil fourrager est le mélange « un tiers de céréales, deux tiers de légumineuses ».

Mardi 16 avril, une trentaine de personnes, dont une vingtaine d’éleveurs du groupe « lait Vivier-Courance », a participé à la journée de témoignages « Méteils fourragers : autonomie protéique des élevages », autour d’une plateforme d’essais de 18 modalités de méteils, au Gaec Le Portail, à Saint-Rémy.

Les tests ont été menés, dans le cadre du programme Re-Sources, par le Civam du Marais mouillé, les syndicats des eaux du Vivier (Sev) et de la vallée de la Courance (Siepdep), et le Saperfel Deux-Sèvres Conseil élevage. Deux objectifs ont été poursuivis par les différents techniciens : trouver quel mélange de semences de méteil assurait le plus haut rendement et la plus grande autonomie protéique.

Les conditions météorologiques ont été particulièrement favorables cette année au développement des 18 essais de méteils, fertilisés ou non au printemps. Aucune différence notable n’a pu être observée sur leur rendement, souligne Sophie Maillard. Par contre, « la proportion de céréales dans les mélanges de méteils qui est la plus intéressante en termes de production de matière azotée est d’un tiers », annonce-t-elle, après analyse des échantillons prélevés sur les 18 méteils, composés le plus souvent de triticale, pois, vesce et trèfle.

En ce qui concerne la fertilisation au printemps, « elle n’est pas valorisée, remarque Cédric Billy, animateur agricole du Sev. Dans un cas sur deux, le rendement des méteils fertilisés est inférieur à celui des méteils non fertilisés. Dans l’autre cas, il est supérieur mais jamais de plus de 10 % ». L’opération de fertilisation au printemps est donc nulle, voire défavorable.

Julien Vivier, du Gaec Le Portail, a choisi sa modalité pour la saison à venir : « je suis parti pour un tiers de céréales et deux tiers de légumineuses, pour mon méteil, sans apport d’engrais au printemps car ce sont les protéagineux qui m’intéressent et qu’ils ne profitent quasiment pas, à ce que j’ai observé, de l’engrais ». Le méteil, en général, est meilleur pour ses vaches que le soja ou les concentrés, ajoute-t-il. L’associé de Yannick Soulisse constate moins de problèmes sanitaires dans leur troupeau depuis qu’il lui donne du méteil - ces six derniers mois.

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