Éleveur d’ovins, Gwanaël Morteau tente un méteil grains
Les syndicats des eaux s’engagent dans des réunions techniques pour soutenir les exploitants qui contractualisent des MAE. L’intérêt du méteil y est analysé.

Il y a les pour, il y a les contre. Gwanaël Morteau saura de quel côté il penche dans quelques mois. À la récolte des six hectares de méteil grains triticale/pois mis en place cette année, l’éleveur d’ovins fera analyser le mélange. Si le pois est présent, l’éleveur installé au Theil à Saint-Aubin-le-Cloud baissera la part des correcteurs azotés dans la ration. « Je veux m’approcher du zéro achat. Le prix des concentrés ne baisse pas. Travailler l’autonomie et la qualité des fourrages doit me permettre de tendre à cet objectif et ainsi améliorer mon EBE », explique Gwanaël.
Pour nourrir son troupeau de 400 brebis et 50 agnelles, l’exploitant a également choisi de réserver 3 des 60 ha dédiés à la production de fourrages à un méteil enrubanné. Il est composé de triticale (100 kg/ha de semences non traitées), de vesce (25 kg/ha) et de pois (25 kg/ha).
Outre la satisfaction des besoins azotés dans la ration, ces mélanges fourragers ou grains ont la particularité d’être économes en intrants. « Ils sont particulièrement intéressants dans un objectif visant la qualité de l’eau potable », juge Claire Vrignaud, animatrice de la SPL des eaux du Cébron.
Les opinions émises par les internautes n'engagent que leurs auteurs. AGRI 79 se réserve le droit de suspendre ou d'interrompre la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers ou d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises,