Aller au contenu principal

Ils veulent partager leur fierté d'être éleveur

SIA 2019 : Qu'ils élèvent des moutons, les vaches, des chèvres... les éleveurs sont fiers de leur travail. Ils montent à Paris pour gagner la confiance de la société française.

Étienne Passebon et son fils Mathéo présenteront Léopard au Salon à Paris. Cette année, la race parthenaise sera présente avec le concours des animaux de boucherie lundi 25 et le concours génétique vendredi 1er mars.
Étienne Passebon et son fils Mathéo présenteront Léopard au Salon à Paris. Cette année, la race parthenaise sera présente avec le concours des animaux de boucherie lundi 25 et le concours génétique vendredi 1er mars.
© N.C

«Sur les marchés à l'export, les médailles du Salon de l'agriculture sont un réel plus », juge Antoine Proust, président du syndicat ovin des Deux-Sèvres. Les acheteurs étrangers de génétique y sont sensibles.

Du 23 février au 3 mars, comme chaque année, les éleveurs de moutons du département seront particulièrement mobilisés. Une petite dizaine d'élevages exposeront des animaux. Les races charmoise, rouge de l'ouest et mouton vendéen seront représentées. Outre honorer le département dans leurs concours (respectivement lundi 25, lundi 25 et mercredi 27), les éleveurs participeront à la vente aux enchères d'agneaux de boucherie organisée par le GIE Ovin. « Il s'agit de mettre en avant les signes officiels de qualité qui caractérisent notre région : l'IGP Le Diamandin et le label rouge Agneau du Poitou-Charentes. Ces événements sont l'occasion de rappeler que la sélection génétique est au service de la filière et des attentes du consommateur. Ce travail dans nos élevages permet de servir une viande sans excès de gras, de couleur rosée et particulièrement tendre », qualifie le responsable professionnel.

Rude concurrence

Comme leurs confrères, les éleveurs de vaches qualifiées, qu'elles soient de races parthenaise, blonde d'Aquitaine ou prim'holstein, ne rateraient ce rendez-vous pour rien au monde. « C'est une fierté de compter un animal qualifié pour le concours général à Paris », s'accordent Emmanuel Pin et Cyril Deligné. Le premier présentera Ipomée en vache suitée blonde d'Aquitaine de plus de 5 ans. « C'est une vache synthétique qui allie développement squelettique et musculaire », juge le gérant de l'Earl Pin. Première de sa section au national à Moncoutant, elle fera face, lors du concours jeudi 28, à une concurrence de haut rang.

Cyril, du Gaec du Chemin Blanc, accompagnera quant à lui Itiwood Cibel Holstein pour la troisième année consécutive. « Cette vache est formidable. Elle sort sur les salons et est une excellente productrice dans l'élevage ». Quel que soit son rang à Paris, lundi 25, où Cyril, réaliste, sait que le niveau sera très élevé, elle reste à ses yeux une exception.

Mise en lumière sur la réalité

C'est avec un taureau, Léopard, âgé de 4 ans, qu'Étienne Passebon participera, vendredi 1er mars, au concours de la race parthenaise. Accompagnés par la région Nouvelle-Aquitaine, toute la semaine, l'OS, la filière viande label rouge (APVP), et les éleveurs travailleront la communication grand public. La viande, sa saveur, sa tendreté, via des séances de dégustation et d'échanges entre chef cuisinier, boucher, éleveur et consommateur, seront promus. Ce goût est le résultat « de pratiques d'élevages qui méritent d'être mises en avant. Les consommateurs ne savent plus comment on élève les animaux, il faut le leur expliquer ».

Étienne et ses collègues se préparent à parler du quotidien de l'exploitation, qui leur semble bien loin des cas particuliers exposés dans les médias pour dénoncer des pratiques contestables. « Les dix jours du salon sont les seuls pendant lesquels l'agriculture est mise en lumière, pendant lesquels on parle de ce qui se passe réellement dans la grande majorité des exploitations françaises. Il faut être présents pour le faire savoir », s'implique Didier Dupuis, président de l'OS Parthenaise.

ÉQUIDÉS

7 chevaux de Traits poitevins, 2 Mules poitevines, et 2 Baudets du Poitou (1 de Dordogne, 1 de Bretagne, 4 de Charente-Maritime, 1 de Vendée, et 4 de Charente) représenteront la région Nouvelle-Aquitaine à Paris.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité