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Lait de chèvre
Une hausse du prix du lait de chèvre jugée insuffisante

Interview de Samuel Hérault, vice-président de la section caprine Fnsea 79, suite à la hausse annoncée de 60 euros par 1000 litres.

Samuel Hérault.
Samuel Hérault.
© N. C.

Le médiateur a communiqué vendredi dernier sur une recommandation pour le prix du lait de chèvre, qu’en pensez-vous ?
Le médiateur a effectivement demandé à ce qu’une hausse de 60 euros/1000 l soit appliquée sur le prix du lait de chèvre. Pour nous, il s’agit d’une bonne avancée. Cette hausse permettrait au producteur de bénéficier d’un prix du lait se rapprochant du niveau de prix nécessaire pour que les producteurs puissent dégager du revenu. Toutefois, ce n’est pas totalement satisfaisant. Au 1er janvier, il nous fallait une hausse de 120 €/1000l pour que les producteurs puissent vivre de leur métier. On s’en rapproche mais on n’y est toujours pas.

Et concernant la mise en application de cette recommandation ?
Je peux vous affirmer qu’on sera très vigilant sur ce point. Les hausses consenties par les GMS auprès des transformateurs devront intégralement revenir au producteur. Ceci est non négociable. Le médiateur annonce que ces hausses devront se traduire par une hausse de 60 euros pour
1000 l aux producteurs. Nous demandons à ce que ce soit effectif. Par ailleurs, cette hausse doit venir s’ajouter aux hausses déjà annoncées depuis le début de l’année par nos transformateurs. Je peux vous assurer qu’on sera intraitable sur ce point. Tous les acteurs doivent jouer le jeu.

Que pensez-vous du délai de mise en place et de la durée sur laquelle s’appliquerait l’accord ?
Concernant le délai, on peut déplorer le fait que la mise en application va se faire trop tardivement compte tenu des difficultés des éleveurs. A ce titre-là, nous demandons à ce que cet accord s’applique sans délai. Il en va de la survie des producteurs. Chaque jour qui passe est un jour de trop. Ce n’est plus tenable. Nous exhortons donc les acteurs de la filière à mettre les bouchées doubles. Enfin, je trouve dommage que cet accord s’applique seulement jusqu’au 28 février 2014. Nous aurions souhaité qu’il ait une durée d’un an.            

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