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Chaleur et travaux des champs
Attention à l'entretien des engins !

Sur leurs exploitations, les agriculteurs vont devoir redoubler de vigilance avec les fortes températures annoncées et les moissons en cours. Quelques précau­tions sont à prendre pour limi­ter un potentiel départ de feu.

© Piqsels.

Chaque matin, la moisson­neuse-batteuse et la ramas­seuse-presse (bottes rondes ou cubiques) doivent être soigneusement dépoussié­rées pour éviter les accumu­lations de menue paille et de poussière autour des organes tournants. Après ce nettoyage, un coup d’oeil autour des élé­ments tournants permet de détecter les pièces dégradées et de les réparer à temps.

Dépoussiérer et surveiller les roulements

Un soin particulier de dépous­siérage sera à réaliser aussi autour des différents éléments (parfois très chauds) compo­sant la sortie d’échappement du moteur des moissonneuses et des tracteurs. Des faisceaux électriques en sont parfois très proches.

Il convient de procéder à une révision pointue de la moissonneuse. Il faut vérifier qu’il n’y a pas de jeu et de frottements anormaux sur les pièces métalliques. Les roulements doivent être vérifiés, leur mauvais état  reste une des causes principales des incendies que l’on déplore l’été. Le graissage, l’entretien des chaînes et leur tension ainsi que l’état des courroies et le taux d’usure des battes doit être vérifiée. Les points électriques seront contrôlés pour éviter toute surchauffe liée à un dysfonctionnement.

Une coupe pas trop basse

À bord de la moisson­neuse-batteuse et du tracteur réalisant le battage, il faut pré­voir un extincteur permettant d’intervenir dès le départ de feu et avoir un récipient avec  de l’eau dans la cabine.

Pour éviter l’échauffement et le risque d’étincelles sous la coupe, il est préférable de couper un peu plus haut et de relever les sabots palpeurs positionnés sous la coupe de certaines moissonneuses. L’accumulation de matière végétale derrière les capots est dangereuse. La surveillance sera accrue pour les parcelles de pois ou de blé dur qui sont couchées et où la coupe sera forcément plus basse. L’idéal serait de limiter les moissons aux horaires les moins chaudes mais la présence de climatisation dans les cabines rend la moisson confortable et fait oublier les risques en repoussant les limites.  Surtout si la météo prévoit de nouveau du mauvais temps. 

Fin de chantier sécurisée

Après chaque chantier de moisson ou de bottelage, il faut éviter de stationner les machines automotrices trop près des stockages de fourrage, de paille, de carburant, en laissant un espace minimum de 4m conseillé par les assureurs, ou en érigeant un mur de la hauteur du matériel. Mais le plus efficace serait d’éviter de stationner le matériel dans les bâtiments et d’utiliser les coupes batteries.
Dans les zones à risque, un déchaumage sur au moins vingt mètres de large en bor­dures de parcelle récoltée limi­tera les dégâts. Le déchaumeur attelé peut être laissé proche du chantier de récolte pour intervenir si c’est nécessaire.

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