Aller au contenu principal

Emploi
Dérogation à la durée du travail en agriculture : jusqu'à 60 h sous conditions

La Direccte a accordé cette dérogation pour la période du 15 avril au 15 juin 2020.

En contre partie de la dérogation, la Direccte demande l’application d’un repos complémentaire de 25% pour les heures effectuées entre 48 et 60 heures.
© Annick conté

La FNSEA Nouvelle-Aquitaine avec la fédération Régionale des CUMA et des Entreprises des territoires ont demandé en fin de semaine à la Direccte Nouvelle Aquitaine une dérogation à la durée du travail en agriculture. « Notre objectif était de pouvoir faire travailler nos salariés jusqu’à 60 heures par semaine pour faire face aux pics d’activités dans l’attente de la parution du décret permettant de mettre en place l’ordonnance durée du travail », explique dans un communiqué commun les syndicats.

La Direccte a accordé cette dérogation pour la période du 15 avril au 15 juin 2020.

Attention cette dérogation a pour but de faire face au pic d’activité ; les exploitations et entreprises devront respecter les gestes barrières et être attentives à la sécurité de leurs salariés.

La Direccte demande l’application d’un repos complémentaire de 25% pour les heures effectuées entre 48 et 60 heures. 

Cela signifie que les heures travaillées ente 48 et 60 heures seront rémunérées à 150% (quel que soit l’aménagement du temps de travail choisit par l’exploitation) et ouvriront droit à un repos de 15 minutes par heure travaillée. Ces heures seront cumulées et devront être récupérées dans les trois mois et au plus tard jusqu’au 14 septembre 2020.

De plus les exploitations et entreprises qui utiliseront cette dérogation devront faire un bilan nominatif de l’utilisation de cette dernière. Il devra être adressé à la Direccte au plus tard le 14 septembre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

À Clavé, en Gâtine, cédants et repreneurs sont réunis sur l'exploitation de polyculture-élevage.
De gauche à droite : Olivier et Thierry Parent, Daniel et Valentin Nivault et François Agneray.
À 50 ans, il cède son exploitation et installe deux jeunes

À Clavé, Olivier Parent, 50 ans, a fait le choix de cesser son activité d'agriculteur après le départ à la retraite de son…

Claire Charron, agent d'assurances dans le sud Deux-Sèvres, pose ici avec Tartine, sa génisse Parthenaise, récemment accueillie sur l'exploitation de ses voisins, et avec un chiot de la dernière portée de huskies de l'élevage canin familial.
Portrait de femme en agriculture : Claire, le conseil au service des agriculteurs

Originaire du Loiret, Claire Charron, piquée d'agriculture dès l'enfance, est devenue une figure incontournable du conseil…

À 22 ans, Charlotte Boyé veut prendre le temps de gagner en expérience, avant une éventuelle installation.
Charlotte et les vaches

Charlotte Boyé est salariée sur deux élevages sélectionneurs allaitants de Gâtine. L'emploi idéal pour cette mordue des vaches…

Laetitia Desclaux est installée à Orches.
" Plus qu'un travail, une véritable passion "
Laëtitia Desclaux est installée depuis mai 2023 à Orches. Elle partage son expérience de jeune installée. Entrée dans le monde du…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

La montée des eaux menace les surfaces déjà emblavées.
Les Deux-Sèvres les pieds dans l'eau

Le dernier épisode de pluies, entre le 21 et le 25 février, a provoqué de nouvelles crues des cours d'eau et le décès d'…

Publicité