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Foire
Des bovins bio en concours à Bressuire

Jeudi 30 septembre, le campus des Sicaudières accueillera la première foire concours nationale de bovins de boucherie bio.

Les animaux issus de la filière biologique n’ont rien à envier à leurs congénères issus de la filière conventionnelle. « Le travail des éleveurs est aujourd’hui à la hauteur des attentes des professionnels de la boucherie », affirme-t-on du côté d’interbev. Pour convaincre les derniers sceptiques, la commission bio de l’interprofession programme, jeudi 30 septembre, le premier  concours national de bovins bio de boucherie. La structure Unébio, premier opérateur commercial de cette filière est maître d’œuvre. Missionnée, l’entreprise se démène pour améliorer l’image d’une production mal jugée lorsque l’on évoque la valeur bouchère des animaux. 

Cette première nationale se déroulera à  Bressuire. « Les trois plus gros bassins de production de viande bovine biologique sont la Normandie, les Pays de la Loire et le Centre, situe Hervé Simon, responsable commercial à Unébio. Le Poitou-Charentes est à la charnière de ces trois régions. » En s’appuyant sur le campus des Sicaudières pour l’organisation de cette manifestation, l’organisateur fait le choix de la sécurité. « L’équipe est habituée. Ce sont des gens qui maîtrisent  bien leur sujet », juge-t-il. 

Le 30 septembre, aux aurores, 40 spécimens prendront place dans les bâtiments de la station d’évaluation  de la race charolaise, aménagée pour l’occasion. A midi, le jury officiel désignera les lauréats. « Des plaques seront remises, même si la plus-value qu’elles engendrent sur un marché d’animaux issus de la filière conventionnelle n’est pas ici la finalité », juge Hervé Simon. A 14 h 30 débutera la vente de gré à gré. Bouchers, responsables de rayons traditionnels de grandes et moyennes surfaces, abatteurs sont invités à fouler les allées et à acheter. Les organisateurs s’investissent pour que le commerce soit dynamique. « Chaque année le marché de la viande bovine biologique progresse de 10 points », constate le responsable commercial d’Unébio. Une croissance directement liée à la demande grandissante des consommateurs. En séduisant les professionnels de la découpe, Interbev et Unébio espèrent appuyer ce développement et franchir le cap de 500 gros bovins ( filière lait et viande confondues), frappés du label bio, abattus en France chaque semaine.       


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