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Enfin des pots éthiques !
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En cette fin d’année, l’ancienne usine de lambris de Bonneuil-Matours, dans la Vienne, produira à nouveau. Mais ce sont des pots entièrement biodégadables qui sortiront du site, grâce à un procédé industriel imaginé par Guillaume Ribes.

Avec un mélange de compost et de farine principalement, Guillaume Ribes obtient un pot qui se dégrade en cinq à huit semaines quand il est en terre, devenant un fertilisant naturel pour la plante.
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Élisabeth Hersand

Ancien chimiste de formation, Guillaume Ribes a repris une ancienne usine à Bonneuil-Matours, où il ambitionne de produire 10 millions de pots par an.
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Élisabeth Hersand
Chaque année, près de 450 millions de pots en plastique pour les plantes sont achetés et jetés en France. Autant dire que le marché qui s’ouvre devant Guillaume Ribes est important. Ce chimiste de formation proposera en fin d’année des pots biodégradables, qui pourraient donc supprimer tous ces déchets. Leur composition ? Du compost, de la farine, et quelques secrets, qui font l’objet d’un brevet. « Je broie le compost, et j’y ajoute de la farine, qui permet de faire une sorte de colle », explique le chef d’entreprise. La pâte est ensuite moulée pour être transformée en pots, avant d’être cuite. Au final, le pot ainsi obtenu est brillant, rigide… mais se dégrade en cinq à huit semaines lorsqu’il est en terre.