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Aviculture
La filière avicole perd des plumes sous le poids des normes et des coûts

Les réglementations arrivent en nombre en cette année 2022 pour les éleveurs de poules pondeuses et ceux de volailles de chair. Au centre des préoccupations : les surcoûts de production et la grippe aviaire. 

Les élevages de volailles et palmipèdes sont confinés depuis le mois de novembre 2021. 
© Pascal Le Douarin

Fin des nouveaux bâtiments en cage, référent bien-être animal… Les nouvelles réglementations pleuvent sur les élevages avicoles, qui subissent déjà la hausse des prix des matières premières. « En janvier 2020, on était à 230€ la tonne d’aliment et 5,39€ la centaine d’œufs. On est passé en 2022 à 325€ la tonne et 6,86€ la centaine d’œufs. Le compte n’y est pas », soutient Fabrice Jaulin, éleveur de poules pondeuses à Saint-Porchaire. Les négociations avec la grande distribution patinent toujours : « L’augmentation du prix de l’œuf est prévue en suivant l’indice de l’Itavi(1), mais les GMS attendent que les données soient officielles », explique-t-il. 

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