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Congrès FNB
Les éleveurs restent sur leur faim

Le ministre de l’Agriculture n’a pas répondu aux interrogations des éleveurs de la FNB réunis en congrès aux Sables d’Olonne en Vendée, les 5 et 6 février 2014. Ils voulaient surtout en savoir plus sur le montant de la prime au-delà des quarante premières vaches.

La désillusion des éleveurs les pousse à compter davantage sur leurs forces, à en croire le président de la FNB Pierre Chevalier.
La désillusion des éleveurs les pousse à compter davantage sur leurs forces, à en croire le président de la FNB Pierre Chevalier.
© D. B.

Très attendu sur le montant de la prime à la vache allaitante, le ministre de l’Agriculture n’a pas répondu aux espoirs des éleveurs de la FNB réunis en congrès aux Sables d’Olonne, le 5 février. S’il a confirmé que son niveau  sera de 200 euros par vache pour les 40 premières têtes, il s’est surtout efforcé de démentir le chiffre de 60 euros au-delà de ce seuil qui circulait dans l’assistance. « Au-delà, ce ne sera pas 60 euros, ce sera plus. Jamais il n’a été dit, ni écrit, ni calculé un tel chiffre au ministère », a-t-il asséné. Interpellé par la salle pour être plus précis au-delà de la quarantième vache, Stéphane Le Foll s’est montré ouvert à la discussion, tout en réaffirmant sa volonté de mettre en place un système de référence individuelle basé sur les animaux présents en 2013. Certaines exploitations détiennent plus de vaches que de primes, a-t-il fait remarquer. Il n’a pas exclu, non plus, de reprendre à son compte la proposition  de la FNB de cibler l’aide sur les éleveurs spécialisés. « L’évolution de la Pmtva est une opportunité pour mieux coller à la réalité des exploitations, mais cette évolution ne doit pas déstabiliser certains systèmes. Nous travaillons activement pour fixer les derniers paramètres, qui ne doivent pas pénaliser les exploitations spécialisées et professionnelles », a déclaré le ministre.

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