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« Les premiers résultats m’amènent à me faire davantage confiance »

Installé depuis deux ans, Axel Cornuault a pris en charge la production laitière. Son père lui fait confiance. En un an, le coût de production a été revu à la baisse. 305 euros/1 000 l l’an passé, il pourrait être autour de 285 euros/1 000 l cette année.

Si Axel Cornuault réalise des économies sur les coûts alimentaires, il n’hésite pas en revanche à investir au niveau sanitaire pour protéger ses animaux. Son objectif est de descendre le coût de production à 270 euros/1000 litres.
Si Axel Cornuault réalise des économies sur les coûts alimentaires, il n’hésite pas en revanche à investir au niveau sanitaire pour protéger ses animaux. Son objectif est de descendre le coût de production à 270 euros/1000 litres.
© C.P.

«Tu vas flinguer tes vaches. Les problèmes de reproduction vont s’imposer… ». Alors qu’il envisageait de revoir la composition de la ration de son troupeau, Axel Cornuault, installé en 2015, n’a pas entendu que des choses encourageantes. « Dès que tu oses emprunter d’autres chemins que ceux proposés par tes fournisseurs traditionnels, on t’alerte ou te fait peur peut-être ? », s’interroge l’associé du Gaec AX Cornuault, situé à François. Compte tenu des résultats enregistrés ces derniers mois sur l’exploitation, le jeune éleveur doute de la bienveillance qui motiverait systématiquement ces propos.


Sur la ferme qui s’étend sur 175 ha, produira 800 000 litres de lait en 2017 et conduit un atelier viande composé de 25 parthenaises, Axel et son père ont engagé en 2016 un travail sur les coûts de production. « 305 euros des mille litres, rémunérations des associés comprises ». Cette année, le prix de base moyen en quota A était de 283 €/1 000 litres. La comparaison des chiffres est sans appel. Du haut de ses 22 ans, porté par de réelles ambitions dans cette production, Axel ose. « J’ai beaucoup échangé avec des copains. Au début, bien entendu, ça fait peur. Mais les premiers résultats m’amènent à me faire davantage confiance ».

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