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Manifestation
Les producteurs veulent un prix avant des volumes

Une vingtaine d’éleveurs sont allés interrompre les travaux du Brilac lundi 15 octobre. Une action impromptue destinée à toucher en un seul lieu, en une seule fois, l’ensemble des entreprises laitières.

Conduite par Thierry Jayat, la délégation syndicale a fait irruption en plein milieu du conseil d’administration du Brilac.
Conduite par Thierry Jayat, la délégation syndicale a fait irruption en plein milieu du conseil d’administration du Brilac.
© C. P.

« Pas de prix, pas de produit », voici le message que les éleveurs, mobilisés par la Fnsea 79, sont allés porter aux entreprises laitières lundi 15 octobre. Vers 15 heures, ils étaient une vingtaine à faire irruption en plein milieu du conseil d’administration du Brilac. A Echiré, les producteurs se sont imposés. Surpris par cette arrivée impromptue, les représentants de Bongrain, Terra Lacta, Lactalis, Eurial, Sèvre et Belle  n’ont eu d’autres choix que d’écouter. « Nous nous permettons de vous interrompre parce qu’il y a urgence », commençait Thierry Jayat, chef de file. « La trésorerie fait cruellement défaut dans nos élevages. Depuis deux ans pour enrayer la crise liée à des surstocks dont vous aviez juré faire votre affaire, les producteurs ont laissé beaucoup d’argent. » Le collectif, remonté et déterminé, n’est passé sur aucun des efforts réalisés par le maillon production d’une filière au sein de laquelle tous aimeraient voir renaître un peu de solidarité.  « 40 euros les 1000 litres abandonnés, une amputation des volumes acceptée, la grille cellules appliquée… » Le sacrifice est tel qu’au mois d’août de cette année la production a brutalement décroché. « Les litrages sont en baisse de 6,7%. Il y aurait 20 000 chèvres en moins dans les élevages. Sans signe positif, à ce rythme-là, c’est une baisse de 10 % de la production que vous aurez à gérer l’an prochain au moment où le lait fera défaut », alerte Jean-François Bernard, président du collège production du Brilac.

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