Alimentation animale
Maïs ensilage : des chantiers toujours plus précoces
Alimentation animale
Les chantiers d’ensilage, qui ont démarré très tôt cette année - dès le 7 août - présentent des rendements moyens. La qualité est variable d’une zone à l’autre, selon le développement des épis.

Au Gaec Christ’Al, toute la famille est mobilisée en ce premier jour de chantier. Les trois associés utilisent 34 des 180 ha de SAU pour produire le maïs ensilé, qui va rentrer à hauteur de 30-35 % dans la ration alimentaire des vaches et des chèvres.
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Léa Calleau

L’ETA Laurent Dupuis a commencé son premier chantier le 7 août, une date très précoce. Ici, ils démarrent le 18 août au Gaec Christ'Al.
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Léa Calleau
L’ETA s’est équipée d’une Claas Jaguar 930 depuis deux ans, une machine qui dispose de toutes les fonctionnalités pour régler la longueur de la coupe et l’éclatement du grain.
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Léa Calleau
La route qui mène au lieu-dit Les Essarts, à Souvigné, ne laisse pas présager la présence de champs de maïs. Après la forêt, ils apparaissent au détour d’un virage ; une ensileuse et un tracteur s’y affairent. À une centaine de mètres, au Gaec Christ’Al, la remorque décharge le maïs ensilé sous le regard attentif du « Papi » qui, à 90 printemps, ne manque pas le premier jour du chantier ! Les tracteurs se relaient, avec un enfant dans chaque cabine pour profiter du spectacle. Moment clé de l’année, l’ensilage va nourrir tout le troupeau de la ferme, qui compte 90 Parthenaises et 10 Bazadaises, dont la viande est vendue en vente directe dans les magasins La Belle Fermière (Charente), et 240 chèvres (moitié Saanen et moitié Alpines).