Aller au contenu principal

Equarrissage
Modification du financement du service public d'équarrissage

Deux arrêtés validant les nouveaux modes de financement du service public d’équarrissage sont sortis fin octobre. Tous les éleveurs participent dorénavant à ce financement.

En juillet dernier, les pouvoirs publics ont acté la généralisation du principe de participation des éleveurs au financement du service public de l'équarrissage (SPE). Cette modification, permettant une mise en conformité avec la réglementation européenne, est actée depuis le 31 octobre, date de publication des arrêtés.
Cet arrêté instaure une participation au coût de destruction des cadavres pour les éleveurs de bovins, d’ovins, caprins et équins. Cette participation était déjà mise en œuvre dans la filière porcine, avicole et cunicole. Les taux de participation sont détaillés dans l'édition d'Agri79 datée du 23 novembre.
Un second arrêté fixe les montants de la taxe d'abattage. Ces derniers sont inchangés pour les bovins, ovins et équins. En revanche la taxe est très légèrement augmentée pour les porcs (8,75 euros/T contre 8,60 euros/T) et plus sensiblement pour la volaille (7,20 euros/T contre 5 euros/T).
Sur la période 2007/2008, le coût de l’équarrissage est estimé à 147 millions d'euros pour les filières animales. Avec ces nouvelles contributions il sera désormais financé par une subvention de l'Etat maintenue à 44 millions d’euros, la taxe d'abattage pour un montant de 91,4 millions d’euros et la participation de l'ensemble des éleveurs à hauteur de 11,9 millions d’euros.
L’avenir du service public d’équarrissage reste toutefois incertain puisque le ministère est décidé, dès 2008, à libéraliser le marché de la collecte, du traitement et de l’élimination des cadavres trouvés en ferme.

Suppression du seuil minimum des 40 kg pour les ruminants

En lien avec la crise de la fièvre catarrhale, les conditions de poids pour l’enlèvement des animaux en ferme ont été allégées. La collecte et l’élimination des cadavres de bovins, ovins et caprins sans limite de poids relèvent du service public de l’équarrissage. Le seuil des 40 kg minimum n’est donc plus applicable. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité