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Saisie au 1er avril des bovins très sales dans les abattoirs

La gestion des animaux très sales en abattoir se durcit au 1er avril. Ils ne pourront plus être traités sur chaîne.

Les zones de salissures s’étendent de la fesse (hanche) 
jusqu’à la pointe de l’épaule. Les salissures remontent sur 
le côté jusqu’en haut du flanc et forment une croûte épaisse.
Les zones de salissures s’étendent de la fesse (hanche)
jusqu’à la pointe de l’épaule. Les salissures remontent sur
le côté jusqu’en haut du flanc et forment une croûte épaisse.
© Interbev

La propreté des animaux lors de leur introduction à l'abattoir est un enjeu sanitaire fort au regard des risques de contamination des viandes par des bactéries d'origine digestive. En effet, lors de l’abattage, la présence de souillures incrustées dans le cuir des animaux augmente la probabilité de contamination des carcasses. Afin de limiter le risque sanitaire, les animaux sont ainsi classés depuis 2009 en quatre catégories : A - propre, B - peu sale, C - sale et D - très sale, selon des critères d’évaluation des salissures sèches sur le cuir. Ces critères de notation sont précisés dans l’accord interprofessionnel réglementant cette propreté des animaux destinés à l’abattage. Jusqu’ici, les animaux classés D étaient gérés en fin de chaîne et se voyaient taxés de 100 € hors taxes.

Une gestion plus stricte
Afin d’assurer la sécurité sanitaire de la viande, la réglementation européenne évolue et exige que les animaux introduits à l’abattoir soient propres. Ainsi, aucun bovin classé D par le vétérinaire officiel lors de l'inspection ante mortem ne pourra être admis sur la chaîne d'abattage en l'état. L’abattoir laissera un délai maximal de 48 heures au propriétaire ou au détenteur pour effectuer ou faire effectuer les opérations de nettoyage nécessaires à l'autorisation de l'abattage. Au-delà de ce délai, si le bovin a fait l’objet d’un nettoyage suffisant, l'animal sera abattu. Si toutefois le bovin n’a fait l’objet d’aucun nettoyage, il sera « saisi sur pied » ou euthanasié. L’état de propreté peut donc avoir des conséquences financières non négligeables.

Tous les maillons de la chaîne sont concernés
Tous les opérateurs en amont de la filière sont acteurs de la propreté des bovins depuis l’éleveur jusqu’à l’apporteur à l’abattoir en passant par les opérateurs commerciaux. Les éleveurs doivent ainsi s’assurer de la propreté du cuir et, le cas échéant, procéder à un nettoyage si nécessaire. Les négociants et les organisations de producteurs ont également leur rôle à jouer en veillant à la propreté des animaux en centre d’allotement et en refusant d’acheter ou de prendre en charge des bovins très sales. Pour information, en 2014, moins de 700 bovins ont été classés « très sales » à leur arrivée à l’abattoir.
Informations auprès d’Interbev Poitou-Charentes au 05 49 77 15 47.

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