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Billet
Sécurité alimentaire et frontières

© Max Monot

Le coronavirus, apparu dans la province du Hubei, repose de manière très concrète la question de l’ouverture des frontières et de la sécurité alimentaire. Dans le cas de cette épidémie, dans un premier temps régionale, l’ouverture semble limiter le risque. La libre entrée des denrées étrangères permet à la Chine d’améliorer la protection de sa population contre le risque de défaillance des campagnes chinoises qui, entravées par les mesures sanitaires, n’arrivent pas toujours à approvisionner convenablement leurs villes. Certes, les denrées importées connaîtront les mêmes difficultés de transport que les chinoises, mais elles pourront faire masse dans les chaînes logistiques, suppléant la production domestique.

Avec le changement climatique, cette question de la gestion du risque va se poser de manière accrue, en Chine et ailleurs. Vaudra-t-il mieux relocaliser, c’est-à-dire compter sur sa propre production agricole, son propre territoire dont on a la pleine maîtrise légale, mais qui court de plus en plus de risque d’être ravagé dans son entièreté par un épisode climatique régional ? Ou bien compter sur la production mondiale que l’on maîtrise peu, mais où le risque climatique est mieux réparti ? Durs calculs, différents pour chaque pays ! Dans beaucoup de têtes, les émeutes de la faim et la flambée des prix mondiaux de 2007-2008 avaient sûrement fait pencher la balance du côté de la relocalisation. Mais de quoi cet épisode était-il le symptôme ? De la mondialisation ou de la non-régulation des échanges mondiaux ?

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