Fourrage
Un bilan mitigé, les fourragères de printemps plus chanceuses
Les cultures de printemps n’ont pas donné satisfaction et les couverts ont été mis à mal par la sécheresse de juillet. Néanmoins les cultures fourragères tirent leur épingle du jeu, notamment celles du millet et du sorgho.

Sur le papier, plusieurs éléments auraient pu mettre à mal les stocks des éleveurs caprins : une humidité nécessitant de resemer les luzernes, puis une sécheresse grillant l’affouragement en vert. Malgré tout, la campagne est plutôt bonne, d’autant que les « éleveurs ont disposé d’une belle fenêtre météo pour faire du foin, permettant dans l’ensemble de faire de bons enrubannages en quantité et qualité », indique Anne-Laure Lemaître, conseillère Fourrage à la chambre d’agriculture 79. Les fourragères à cycle très court (moha, avoine brésilienne), à semer après la moisson, ont toutefois montré leurs limites lors des chaleurs de l’été : même si ces espèces sont capables de bien valoriser de faibles quantités d’eau, elles ne peuvent tout de même pas pousser dans un sol sec.