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Stratégie culturale
Un contexte de plus en plus porteur pour les protéines

Certaines coopératives, comme Terrena, n’ont pas attendu le plan dévoilé en décembre par l’État pour favoriser la culture de protéines. Autonomie des fermes, débouchés multiples : ces productions répondent à des attentes fortes de la société.

Baptiste Gibeaud, éleveur laitier vendéen, est accompagné par Clément Barrin, chargé d’affaires Terrena en productions végétales, pour faire ses choix de cultures, y compris de protéines.
© ChP

6 000 ha de lupin et de féverole emblavés pour la récolte 2021 : Terrena poursuit son pari protéines de manière exponentielle. Sur le périmètre « Sèvres » de la coopérative, on passe de 15 ha de lupin et 20 ha de féverole semés pour la récolte 2019 à 320 ha et 104 ha pour celle de 2021.

« Cela fait trente ans que nous faisons du lupin, indique Pierre-Emmanuel Lézé, directeur du territoire Sèvres. Cependant, nous avons décidé d’accélérer sur les protéines, en ouvrant notamment à la féverole. Il y a une demande croissante en alimentation humaine (lupin, lentilles, pois), avec le sans gluten et les nouveaux modes de consommation, mais aussi le débat sociétal sur l’autonomie protéique, sur la réduction de l’importation de soja sud-américain, qui créé un terrain propice pour se lancer dans la culture de protéines. Le dernier plan du gouvernement (lire encadré) aura plus de chances de marcher cette fois-ci ».

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