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Un nouvel arrêté renforce les mesures de biosécurité

Entré en vigueur le 1er septembre, le nouvel arrêté, qui modifie celui datant du 8 février 2016, accentue les obligations des éleveurs et des transporteurs dans les exploitations de volailles et autres oiseaux captifs.

Les exploitations ayant subi un cas de grippe aviaire ou de 
suspicion ont l’obligation de se signaler auprès des visiteurs.
Les exploitations ayant subi un cas de grippe aviaire ou de
suspicion ont l’obligation de se signaler auprès des visiteurs.
© C.P.

Du 1er juin au 20 août, 35 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N8 ou H5N5 ont été déclarés dans huit pays européens. L’Italie a été particulièrement touchée puisqu’elle compte treize foyers au sein d’élevages de volailles sur un mois, entre le 20 juillet et le 20 août.
Selon la plateforme ESA, « c’est la première fois que la circulation de virus IAHP est aussi répandue en été, dans un aussi grand nombre de pays et sur une période aussi longue. »

Dorénavant, les éleveurs ont l’obligation de matérialiser le sens de circulation par une signalisation (fléchage). Ils doivent en outre être présents ou représentés lors du chargement ou du déchargement des volailles. Il leur incombe également de s’assurer que les intervenants en exploitation ont bien connaissance des règles de biosécurité et disposent des tenues spécifiques, ou les leur fournir le cas échéant. Les exploitants qui ont subi un cas de grippe aviaire ou une suspicion d’épidémie ont quant à eux l’obligation de se signaler auprès d’éventuels visiteurs.


Pour ce qui est de la décontamination des véhicules, elle est à présent réservée aux placements en zone réglementée, notamment les zones de surveillance et de protection qui ont été établies à proximité d’un cas. Elle relève de la responsabilité du transporteur, mais le cas échéant l’éleveur doit pouvoir fournir le matériel nécessaire.

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