Aller au contenu principal

Caprins
Un schéma sanitaire caprin pour la région

Le Groupe sanitaire régional caprin propose une organisation sanitaire articulée autour de trois axes : la formation des éleveurs, le bilan sanitaire de l’élevage et un observatoire des pathologies caprines.

 

Le Groupe sanitaire régional caprin est composé des différentes structures œuvrant pour la filière caprine : éleveurs, vétérinaires, laboratoires d’analyses, services vétérinaires, Afssa, chambres d’agriculture, syndicats caprins, contrôles laitiers et groupements de défense sanitaire. 

Partant du constat que le recours au vétérinaire se fait généralement quand la situation est déjà catastrophique, le groupe propose un schéma sanitaire s’appuyant, en premier lieu, sur  la formation des éleveurs. Intitulée « Eleveur infirmier de ses caprins », cette formation à pour objectif d’apporter aux éleveurs une méthodologie pour établir un diagnostic précoce leur permettant  de distinguer les cas à confier au vétérinaire de ceux qu’ils peuvent traiter eux-mêmes. Ainsi sept gestes sont à pratiquer systématiquement lors de l’examen d’une chèvre malade. Le recueil des informations obtenues par ces gestes permet de s’orienter vers un diagnostic. Une fois le diagnostic établi avec certitude, il faut traiter l’animal malade. Mais avant il faut se poser plusieurs questions : quels médicaments utiliser ? Comment les utiliser ? Comment enregistrer ses pratiques  pour prouver à l’extérieur la bonne utilisation du médicament ? Les réponses à ces questions font l’objet de la seconde partie de la formation.

Dans le respect de la réglementation pour la délivrance des médicaments, le second axe du schéma sanitaire est le bilan sanitaire de l’élevage. Au quotidien, tous les traitements médicamenteux administrés par l’éleveur ou le vétérinaire sont enregistrés dans un carnet sanitaire. De même, les comptes rendus de visites, les protocoles de soins et les résultats d’analyses y sont conservés. Si de prime abord le carnet sanitaire peut être perçu comme une contrainte administrative de plus, il devient, avec le bilan sanitaire annuel, un formidable outil d’aide à la prévention sanitaire. En effet, ce bilan sanitaire de l’élevage permet  de compter les événements sanitaires sur une année, de mettre en évidence de façon exhaustive les pathologies récurrentes de l’exploitation et d’en appréhender le poids. Ainsi le vétérinaire et l’éleveur peuvent adapter une stratégie curative et préventive que l’on appelle un protocole de soin individualisé. Le Groupe sanitaire régional est en train de finaliser un modèle unique de bilan sanitaire pour pouvoir collecter et analyser tous les bilans de la région au travers d’un observatoire des pathologies caprines en cours de construction.

Troisième axe du schéma sanitaire, l’observatoire a trois objectifs : une épidémio-surveillance pour apprécier l’évolution de certaines maladies, la mise en place d’un dispositif d’alerte en cas d’événements inhabituels, une recherche scientifique à visée exploratrice ou d’actualisation des connaissances sur les maladies. Pour sa mise en place il est nécessaire de créer des réseaux pour collecter et analyser toute l’information sanitaire qui existe  aujourd’hui mais qui est dispersée : résultats d’analyses de laboratoire, résultats d’études et d’enquêtes, données vétérinaires, bilans sanitaires d’élevage…

Formation, bilan et observatoire sont autant d’éléments qui devraient améliorer la qualité sanitaire des élevages caprins.

 

 

 

Calendrier 

Prochaines dates de la formation « Eleveur infirmier de ses caprins » : les mardis 23 et 30 mars 2010, secteur de Cerizay, avec le  Després et les jeudis 25 mars et 1er avril 2010, secteur de Secondigny, avec le Dr Pouquet.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité