Aller au contenu principal

Victoire en demi-teinte après le blocus du site Lactalis de Riblaire

Le 30 août, une vingtaine d’éleveurs ont bloqué le site de Lactalis à Riblaire. Le signal était adressé également aux coopératives. Le conflit a pris fin avec l’annonce d’un relèvement du prix du lait d’août à décembre.

L’action de mardi est aussi un avertissement à tous les transformateurs, privés ou coopératives.
L’action de mardi est aussi un avertissement à tous les transformateurs, privés ou coopératives.
© G.R.

«C’est totalement insuffisant », clame Alix Joubert, co-président de la section lait de la Fnsea 79, organisateur, avec Xavier Deborde, secrétaire général de JA 79, du rassemblement devant le site Lactalis, à Riblaire. Quelques instants après l’annonce de l’accord sur le prix du lait avec l’industriel de Laval, on a vite fait les calculs. « Au total sur l’année, les producteurs toucheront ce que les éleveurs livrant aux autres transformateurs toucheront sur l’année », poursuit-il, soit 27,5 centimes par litre (lire encadré) pour un coût de revient de 35 centimes. « Dans le secteur, Lactalis est le symbole de la filière laitière. C’est lui qui a décroché à 25 centimes », explique Alix Joubert.
À 7 heures, mardi 30 août, l’appel à mobiliser est donné. Une heure plus tard, un camion de collecte de Terra Lacta est « détourné » par les éleveurs sur le lieu de la manifestation. Puis un autre d’Eurial. Un troisième de Lactalis qui quittait le site est prié de rester sur place jusqu’à la fin de la matinée.


« L’objectif n’était pas de bloquer le site », poursuit Alix Joubert, mais de bien faire comprendre aux laiteries que toutes sont concernées par cette action. Il y a urgence. Aujourd’hui, les entreprises nous paient 27 centimes par litre, il nous faudrait 35 centimes, sinon ça va déménager rapidement. Dans la plupart des communes, on sait qui envisage d’arrêter à la fin de l’année, et pas forcément les petites structures ».

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 2 septembre 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité