Aller au contenu principal

Les Deux-Sèvres dans les dérogations « cultures dérobées SIE »

En raison de la sécheresse qui perdure, des dérogations aux exigences relatives aux cultures dérobées surfaces d’intérêt écologique (SIE) peuvent être accordées. Le zonage a été étendu à de nouveaux départements, dont les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.

© N.C.

Dans tous les départements français de Métropole, excepté les départements 22, 25, 28, 29, 40, 50, 56, 64, 75 et 77, les exploitants, éleveurs ou non-éleveurs, pourront bénéficier d’une dérogation lorsque le couvert de leur culture dérobée n’aura pas levé.
La dérogation permet de maintenir le caractère SIE aux jachères déclarées en jachère SIE dans la déclaration Pac de l’exploitation, même si elles ont été valorisées pendant la période de présence obligatoire (du 1er mars au 31 août) et ce, que la valorisation soit effectuée par fauche ou pâturage.

Préserver la biodiversité
Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a rappelé, avec la première vague de dérogation début août, que l’objectif des surfaces d’intérêt écologique était de préserver la biodiversité et invite les exploitants ayant recours à la dérogation de le faire en prenant toute mesure adaptée pour préserver au mieux la faune et la flore sur les parcelles concernées (par exemple : fauche centrifuge, recours à des méthodes d’effarouchement, pression de pâturage limitée…) et de valoriser en priorité les jachères non mellifères.

Dérobée en fourrage
En outre, en raison de l’impact de cette sécheresse sur la disponibilité en fourrages dans de nombreux départements, la France a obtenu de la Commission de nouvelles souplesses concernant les cultures dérobées. Ainsi, les exploitants éleveurs et non éleveurs pourront semer en tant que culture dérobée une culture d’hiver en fourrage herbacé. Ceci est une dérogation à l’interdiction pour les cultures dérobées d’être déclarées comme culture principale l’année suivante. Les exploitants non éleveurs qui décident d’utiliser cette dérogation doivent mettre le fourrage à disposition d’éleveurs.

 

Procédure
Un exploitant qui constate que la culture dérobée qu’il a mise en place ne lève pas, ou qui
souhaite implanter une seule espèce ou qui envisage de semer en tant que culture dérobée une culture d’hiver en fourrage herbacé, doit le signaler par courrier à la DDT(M). Un exploitant non éleveur demandant le bénéfice d’une dérogation relative à la composition du semis ou d’une dérogation pour conserver la culture dérobée comme culture principale de l’année suivante doit joindre à sa demande un courrier de mise à disposition ou une attestation co-signée avec un éleveur ou tout document démontrant l’effectivité de la cession de fourrage. Cette demande, si elle est acceptée, permettra de conserver le caractère SIE à une culture dérobée, même si un contrôle sur place constate l’absence de levée du couvert, le semis d’une culture non en mélange (pour les départements concernés) ou le maintien de la culture dérobée en culture principale de l’année N+1.

 

Un courrier-type de demande de dérogation est disponible sur le site internet des services de
l’État à l’adresse suivante www.deux-sevres.gouv.fr (bandeau «actualités» de la page d’accueil).

http://www.deux-sevres.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture-foret-et-developpement-rural/Politique-Agricole-Commune-PAC/Actualites-PAC/Secheresse-2019-mise-en-place-de-derogations-pour-les-cultures-derobees-couverts-vegetaux-SIE

Les demandes sont à adresser à la DDT par voie postale (adresse ci-après) ou par mail à l’adresse
suivante : ddt-sat-admae@deux-sevres.gouv.fr.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Vendredi dernier, Hervé Jacquelin constatait que le niveau du Salleron était plutôt haut.
Hmuc : des objectifs inatteignables ?
Si l'étude Hmuc de la Creuse était appliquée, plusieurs rivières de la Vienne auraient déjà été en alerte. C'est le cas du…
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Roxane et Abdarrahman Wadih dans le food-truck : "Chez Wadih cheese naan".
Un food-truck aux saveurs indiennes débarque à Barbezieux
Abdarrahman Wadih lance son food-truck de naans, une spécialité de pain indien, à Barbezieux. Ouverture prévue le 13 mai.
Grâce aux parts prises dans la société, l'exploitant percevra des intérêts et dividendes pendant toute la durée de l'engagement, qui court sur 30 ans. Une façon de créer un complément de retraite issu des énergies renouvelables.
Une société pour partager la valeur du photovoltaïque

La Fnsea 79 poursuit son programme d'accompagnement des agriculteurs au photovoltaïque. Une société dédiée est en cours de…

Christophe LIMOGES, élu Président du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou

Mardi 9 avril, le conseil d'administration du Syndicat des laiteries Charentes-Poitou s'est réuni et a…

Le site Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent arrive à saturation de sa capacité de production.
Eurial déménage son usine de fromages de chèvre

Le déménagement de l'usine Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent, appartenant à la coopérative Eurial (…

Publicité