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Irrigation
Stéphane Le Foll lève l’interdit sur l’irrigation

Le ministre de l’Agriculture a donné son feu vert à la relance de la création de retenues d’eau pour sécuriser l’activité agricole.

© Reussir
«On a besoin de faire des retenues aujourd’hui pour assurer le maintien de l’activité agricole. » Pour la première fois, le ministre de l’Agriculture s’est prononcé sans ambiguïté en faveur de l’irrigation, lors de l’inauguration de l’Odyssée végétale, le 27 février au Salon de l’agriculture. « Au moins une déclaration raisonnable », s’est exclamé Philippe Charles, président de l’AIDS, avant de s’empresser de rajouter que sur ce dossier, les positions de Delphine Batho, ministre de l’Ecologie « nous inquiètent » et plus généralement, « le glissement de l’agriculture vers une idéologie verte ». Le rapport commandé au député du Gers, Philippe Martin, pour améliorer la gestion quantitative de l'eau devrait être publié prochainement et il devrait aller dans le sens des propos de Stéphane Le Foll qui avait été interpellé par Christophe Terrain, vice-président d’Orama, sur la nécessité de relancer la création de réserves hydriques.
A son arrivée au ministère de l’Ecologie, Delphine Batho avait donné un coup d’arrêt aux investissements en la matière, sous la pression des Verts, en attendant les conclusions de ce rapport.
Les producteurs de grandes cultures ont aussi accueilli l’annonce par le ministre d’un plan silo. « Nous allons présenter un vrai plan silo pour les céréales » en collaboration avec les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture, a poursuivi le ministre en soulignant que les capacités de stockage devaient suivre l’augmentation de la production pour assurer « une meilleure régulation du marché ». D’ailleurs, a-t-il précisé, un article sur la loi bancaire actuellement en discussion au Parlement prévoit d’encadrer la spéculation sur les matières premières agricoles.
Mais le ministre de l’Agriculture n’a rien dit sur les biocarburants pour lesquels les betteraviers souhaiteraient relever le seuil d’incorporation à Bruxelles de 5 à 8 %. Ni d’ailleurs sur les biotechnologies et le traitement des semences sur lesquels on le sait réticent, mais que les producteurs de grains considèrent comme un facteur de progrès.
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