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Eau
Cellule sécheresse 17 : une situation moins difficile, mais la vigilance s'impose

A l'issue de la réunion de la cellule sécheresse, le mercredi 19 juillet, à La Rochelle, la préfecture a fait un point sur la situation hydrologique. Pas d'inquiétude majeure : la pluviométrie du printemps a été profitable.

"La situation est sous-contrôle" indiquent les services de l'État tout en saluant les efforts et la prise de conscience du monde agricole.
© L.G
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Les voyants ne sont pas au vert, mais "la situation est moins difficile, même si la vigilance s'impose" a indiqué le préfet Nicolas Basselier, lors d'un point presse qui a succédé à la réunion de la cellule sécheresse, mercredi 19 juillet, à La Rochelle. L'eau, point de toutes les attentions, qui, si l'année dernière a cristallisé les services de l'État, le monde agricole, les associations environnementales, semble se démarquer cette année. D'ailleurs, Christophe Manson, de la DDTM, l'a bien précisé, "2023 est différente de 2022. L'année dernière, dès le printemps la situation a été difficile. Des bassins étaient déjà fermés comme celui du Curé, de l'Arnoult. L'étiage s'est terminé tard en 2022." Des craintes semblaient gagner les esprits pour 2023 : la recharge 2022-2023 était faible, peu de pluie. En mars, la situation est devenue inquiétante avec deux barrages Charentes (Mas Chaban et Lavaud) remplis à 35-40 %. Les nappes phréatiques étaient très faibles. "Les mois de mars -avril nous ont été bénéfiques, avec des pluies excédentaires que l'on a eu aussi en juin" a retracé le DDTM. Cela a permis d'avoir des barrages sur le fleuve Charente remplis à 92 %. "Sur 22 millions de tonnes, il a manqué 1 million de tonnes". Les précipitations ont permis de soulager la demande d'irrigation, en particulier au Nord du département qui était en situation de "crise forte" en 2022 pour le Curé et le Mignon. "La demande est moins forte, jusqu'à maintenant, pour la culture du maïs".

Pas de bassins en crise

Si la situation des nappes est normale sur les bassins-versants, "on rentre dans une période de sollicitation de la ressource en eau, avec des températures qui augmentent, même si nous n'avons pas connu d'épisodes caniculaires." La majorité des bassins-versants sont en alerte et certains (Seudre aval et Seudre moyenne) passent en alerte renforcée ou en crise (Né). Aucun bassin n'est en crise à ce jour. Christophe Manson a aussi bien précisé que le fleuve Charente " est bien mieux qu'en 2022, nous sommes actuellement à 14 m3/seconde alors que l'année dernière, nous avions déjà tangenté à 9 m3, avec des inquiétudes pour l'eau potable". Les pluies ont aussi été bénéfiques pour les rivières, la situation est moins pénalisante. La fédération de la pêche a indiqué lors de la réunion " cellule sécheresse" que 200 kms de rivières sont en assec contre 700 kms l'année dernière. Même si la situation est " sous-contrôle ", chacun se veut prudent : août et septembre arrivent, l'étiage se termine fin octobre, les premières recharges en novembre.Les services de l'État saluent la prise de conscience des agriculteurs pour l'irrigation. " La superficie emblavée en maïs tend à diminuer, l'irrigation de jour est moins pratiquée. Le monde agricole a pris l'initiative de couper l'irrigation de jour sur les bassins en alerte. Ils s'équipent de matériel d'irrigation plus performant. "
À Eau 17, les ressources nécessaires à l'eau potable (70 % souterraine et 30 % fleuve Charente) sont suffisantes, mais comme l'indique Hortense Bret, responsable du pôle patrimoine et prospective,

" comme toute période estivale, la demande en eau est fortement mise à contribution, nous sommes toujours dans une situation vigilante. "

Une campagne de sensibilisation " L'eau, on l'aime, on la préserve " a été lancée, auprès des habitants, des vacanciers, des hébergeurs de tourisme. Une communication sur des gestes simples, du quotidien, à avoir et qui a été coconstruite en partenariat avec les intercommunalités adhérentes et les acteurs du tourisme. Eau 17 participe tout cet été, à des évènements sur la côte afin de toucher directement le public sur les enjeux de l'eau.L'État a aussi mis en place un outil www.vigieau.gouv.fr afin de s'informer sur les restrictions de l'usage de l'eau en vigueur localement.

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