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Conjoncture
Des prix, enfin, des charges, toujours

La conjoncture en viande bovine se tend, sous l’effet d’un manque d’animaux qui pourrait devenir structurel. La hausse des prix pourrait réjouir la filière, pourtant dubitative devant la flambée des charges et le spectre de l’importation.

Le succès de la viande hachée oriente la demande vers des vaches de « qualité courante ». L’uniformisation des prix entre différentes qualités d’animaux questionne Emmanuel Pin, éleveur à Vanzay, sur la valorisation de la finition des animaux.
© Ch. P

Moins d’animaux abattus, une consommation de viande stable : la conjoncture provoque une hausse des cours de la viande bovine au sein de l’Union européenne, en particulier en France. Selon l’Agreste, les abattages de vaches allaitantes françaises ont diminué de 1,2 % sur les neuf premiers mois de l’année 2022 (vs 2021), et de -3,1 % en vaches laitières. Les abattages de jeunes bovins, toutes races confondues, ont également subi une forte diminution (-7,3 % de janvier à août 2022 vs 2021).

En cause, le manque de disponibilité d’animaux. Au 31 décembre 2021, le cheptel bovin français s’élevait à 17,3 millions d’animaux, en repli de 2,7 % sur un an, prolongeant la tendance à la baisse observée depuis 2017. De janvier à août 2022, les naissances de veaux allaitants ont reculé de 2,2 %, par rapport à la même période N-1.

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