Aller au contenu principal

Cultivons le champ réglementaire
Gérer les zones des parcelles en sol nu avec la Pac

À l’heure de la télédéclaration pour obtenir les aides Pac, des questions se posent sur la gestion des « trous » dans les cultures liés aux intempéries de cet hiver, mais aussi sur les zones non traitées qui ne seraient pas cultivées.

© Piqsels

Les inondations ont pu avoir un impact sur les parcelles de cultures d’hiver. Dans le cas de la destruction totale de la culture et s’il a été possible de ressemer au printemps, il faut alors déclarer la nouvelle culture. S’il n’a malheureusement pas été possible de réensemencer, la parcelle doit être déclarée avec le code SNE, surface agricole temporairement non exploitée.

Dans le cas d’une destruction partielle de la culture, il est possible de déclarer la culture en place. Les zones concernées par un sol nu devront être déclarées en SNE si elles atteignent plus de 10 ares sur une parcelle de 20 ares ou plus d’un are sur une parcelle de moins de 20 ares.

Les zones non traitées qui sont restées en culture dans une parcelle de la même culture ne doivent pas être distinguées de la parcelle et sont admissibles aux aides Pac. Lorsque la ZNT n’est pas cultivée et si un couvert herbacé admissible est présent, elle doit alors être déclarée en bords de champ (code BOR). Si la ZNT comporte un couvert pour jachère et est entretenue, il est possible de la déclarer en jachère, y compris mellifère. Si la ZNT est en sol nu, elle doit être déclarée en SNE et ne sera pas admissible aux aides Pac.

Alertes et synchronisation

En 2020, les outils de gestion pour la Pac ont évolué, à l’image de Télépac qui, entre autres, affiche avant dépôt des alertes bloquantes, par exemple pour les exploitants qui demandent des aides bio et qui ont oublié de noter les parcelles en bio dans le registre parcellaire. Des alertes informatives ont également vu le jour, notamment sur les compatibilités SIE et Maec.

Pour la déclaration Pac, les agriculteurs abonnés à « Mes Parcelles », l’outil de gestion parcellaire des chambres d’agriculture, ont découvert des nouveautés comme la reprise d’îlots et de parcelles. Les échanges avec Télépac sont également facilités grâce à la mise en cohérence des numéros d’îlots par un simple bouton. Avec les mêmes numéros sur chaque outil, de nombreux problèmes d’import dans Télépac seront ainsi évités. La reprise d’îlots est renforcée par l’ajustement des parcelles et une alerte s’affiche en cas de différence du nombre de parcelles.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité