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La situation des nappes début septembre
Situation satisfaisante dans l'Ouest et dégradée dans l'Est

Durant le mois d’août, la vidange se poursuit et l’ensemble des niveaux de nappes est en baisse. Cette baisse s’est accélérée au cours de l’été sur les secteurs ayant connu un déficit pluviométrique associé à une forte sollicitation. 

La situation des nappes est dégradée dans l’est, avec des niveaux très bas pour la nappe de la plaine alluviale d’Alsace, et s’améliore en allant vers le sud-ouest pour atteindre des niveaux modérément hauts à hauts sur les nappes de la façade atlantique et du littoral du Languedoc-Roussillon.
© Brgm

Les pluviométries excédentaires enregistrées durant l’automne et l’hiver 2019-2020 puis au printemps 2020 sur une grande partie du territoire expliquent les niveaux particulièrement hauts observés entre mars et mai.

Les effets de cette recharge hivernale importante s’observent encore sur la plupart des nappes.

En août, la situation est satisfaisante sur une grande partie ouest du territoire où les niveaux sont majoritairement autour des moyennes mensuelles à modérément hauts.

Ainsi, les niveaux sont particulièrement satisfaisants sur les nappes de l’ouest du Bassin parisien, de Bretagne, du Bassin aquitain, du littoral méditerranéen et de Corse. Sur ces secteurs, la situation évolue peu par rapport à juillet. D’une part, les effets des pluies infiltrées durant l’hiver et le printemps restent visibles et d’autre part, la sécheresse météorologique n’a que peu d’influence en période estivale sur les niveaux des nappes.

La situation se dégrade lentement sur les nappes les plus réactives, du fait de l’absence de précipitations depuis plusieurs semaines. Ainsi, des niveaux modérément bas à bas sont relevés sur les nappes du pourtour du Bassin parisien : calcaires et sables du Lutétien-Yprésien, craie de Champagne, calcaires des côtes de Bars, calcaires de Lorraine, calcaires du Berry (sud Centre-Val-de-Loire). Les nappes du socle du Limousin et d’Auvergne sont également impactées et observent des niveaux bas.

Enfin, la situation est moins satisfaisante sur les nappes des alluvions et cailloutis d’Alsace, de Bourgogne, des alluvions et des couloirs fluvioglaciaires du Rhône amont et moyen. Ce constat s’explique par plusieurs hivers successifs avec des pluies déficitaires que la recharge 2019-2020 n’a pas permis de compenser. La situation se dégrade sur les secteurs ayant connu une sécheresse des sols en août et une forte sollicitation des eaux souterraines par les prélèvements. 

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