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Un nouveau silo en Aunis

Un nouveau silo a été inauguré à Loiré de Vérines, par la coopérative angérienne Terre Atlantique.

«Nous investissons pour la durabilité, pour les générations futures» a souligné le président de la coop, Jean-Yves Moizant.
«Nous investissons pour la durabilité, pour les générations futures» a souligné le président de la coop, Jean-Yves Moizant.
© AC

Vendredi dernier, Terre Atlantique a inauguré un  2ème silo, à Loiré de Vérines, après celui de La Rochelle, inauguré en 2016. Cette construction est le résultat d’une réflexion menée par la commission «investissements» de la coopérative, sur sa capacité de stockage en Aunis. D’une capacité de 11 000 tonnes, l’investissement est d’un peu plus de
2 ME,cela revient à un coût de 200 E/tonne, ce qui fait dire à son directeur, Christian Cordonnier qu’il s’agit «de la construction la moins chère». Et les bâtiments sont parfaitement insérés dans le paysage. Un nouveau silo qui permet ainsi de ne pas ramener les céréales à l’intérieur des terres et qui répond aussi aux problématiques des intempéries et de manutention. Une construction qui comprend deux cellules et une fosse indépendante, afin de répondre au marché du «sans gluten» en assurant une traçabilité. Certes, les intempéries n’ont pas facilité la tâche des entreprises, qui ont su s’adapter.
Les nombreux agriculteurs présents ont pu visiter les lieux et les entrailles du nouveau silo mais également celui qui est juste à côté. Benoit Lecluselle, responsable logistique-exploitation, a montré le Granifrigor, un refroidisseur d’air pour les céréales. Il stabilise les céréales. Les insectes ne se développent pas. Il permet de passer très rapidement de 30 °C à 12/13 °C. Il est beaucoup utilisé dans les pays d’Amérique du Sud et dans les pays du Maghreb. Avant de couper le ruban avec Line Lafougère, maire de la commune, Jean Yves Moizant, le président de la coop n’a pas manqué de pointer du doigt quelques sujets d’actualité. Il a évoqué la problématique de l’eau, des Egalim avec notamment,  la décision de séparer la vente du conseil. «Regardez ce qui se passe avec les médecins et les pharmaciens. On les a séparés et pourtant la France est le 1er pays consommateur de médicaments.» Il parle d’un manque de considération des agriculteurs, «on les juge irresponsables, influençables, pas formés.» Pour le président, le moyen pour se faire entendre, est la coopérative. «C’est une équipe qui avance, et nous, les agriculteurs, avons les décisions. Ici, le technicien apporte du conseil technique, du conseil économique. A la coopération, nous avons déjà fait la séparation.» Il a invité les agriculteurs, à communiquer et à être fier de leurs produits, de leur qualité.

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