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Viande bovine
Vers un pacte sociétal autour de la production française

Protection de l’environnement, qualité de l’eau, souveraineté alimentaire : l’élevage allaitant contribue fortement à ces trois objectifs.

Pourtant, sans rééquilibrage du partage de la valeur ajoutée, la production française est menacée. 

Les éleveurs réclament plus de sécurisation des prix, dont l’évolution leur semble peu lisible, afin d’enrayer la baisse des effectifs de vaches allaitantes, autour de 100 000 en Deux-Sèvres.
© Christelle Picaud

Le poids des capitaux, le manque de visibilité sur les prix ou encore la pression sociétale, menacent l’élevage allaitant.

Alors que de nombreux départs en retraite auront lieu au cours des dix ans à venir, « il est urgent, selon Cyril Clisson, d’éclaircir le fonctionnement de la filière. Qu’ils baissent ou augmentent, les prix sont imprévisibles. S’installer dans un tel contexte est extrêmement difficile », regrette le représen-tant des Jeunes Agriculteurs des Deux-Sèvres en charge de la production viande bovine.

La période du Covid-19 illustre parfaitement le désordre qui règne. « Il semble que le steak haché ait tiré la consommation de viande bovine », glisse le jeune éleveur installé à Terves. Ici ou là, on entend que le volume consommé aurait été le même avant et pendant la crise sanitaire subie ce printemps. Pour autant, et le constat est amer, « les prix ont baissé, mettant en danger les exploitations ».

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