Aller au contenu principal

Congrès des maires : « Les EPCI ont besoin des communes et les communes de EPCI »

2018 est l’an 1 d’une nouvelle ère », affirmait Patrick Raymond, maître de conférences en droit public à l’université de Bourgogne. Mardi 12 juin, à Bressuire, l’association des maires choisissait d’ouvrir des pistes de travail lors de son congrès.

Le congrès annuel de l’association des maires s’est déroulé 
à Bressuire, mardi 12 juin.
Le congrès annuel de l’association des maires s’est déroulé
à Bressuire, mardi 12 juin.
© Philippe Wall

Moins 1,5 milliard de recettes pour les collectivités en 2014. Moins 11 milliards entre 2015 et 2017. « L’ère dans laquelle nous entrons n’est pas celle de la baisse des recettes – c’est déjà fait – mais celle de la maîtrise des dépenses. Et pour entrer dans cette nouvelle ère, il faut, proposait Patrick Raymond, maître de conférences en Droit Public à l’Université de Bourgogne, être au rendez-vous de la stratégie ».
Mardi 12 juin, à Bocapole, lors du congrès de l’association départementale des maires, alors que la baisse des dotations était sur toutes les lèvres, l’association départementale des maires, avait pris le parti de susciter la réflexion, de bousculer, dans l’espoir de voir naître de nouvelles pistes de travail, d’organisation. « Pour la première fois, l’État impose des objectifs mais ne livre pas de feuille de route », jugeait l’intervenant. Les réformes successives sur les collectivités territoriales ont bousculé l’environnement institutionnel. Entre 1992 et 2002, la loi Joxe a mis en place les intercommunalités. Entre 2003 et 2009, le transfert des compétences des départements et la réorganisation des compétences des intercommunalités par rapport aux communes ont été arrêtés. « 2018 est l’an 1 d’une nouvelle ère - l’ère de l’acte III de la décentralisation - dont l’organisation est bipartite. Nous avons les grandes régions d’une part, les intercommunalités d’autre part. Une réalité qui fait voler en éclats nos références d’élus locaux », reconnaît le premier adjoint de commune de Chaignay (21). Pour autant, est-ce terminé pour les communes ? questionne l’élu municipal. « Non, je ne pense pas. Si l’on entend bien de loin, on n’écoute bien que de près », propose-t-il, convaincu qu’une stratégie de complémentarité doit naître à l’intérieur de ce qui est vu par l’État aujourd’hui comme un bloc intercommunal.

Lire la suite dans Agri 79 du 22 juin 2018

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité