Aller au contenu principal

Des connaissances fines pour améliorer le poids des agneaux

Parmi les services proposés par le syndicat ovin des Deux-Sèvres, le contrôle de performances permet à l’éleveur de se constituer un tableau de bord enrichi d’indicateurs fondés sur des résultats réels obtenus par les brebis.

Pendant qu’Harold Bucher identifie l’agneau sur la balance, Antoine Proust profite qu’il soit immobilisé pour administrer un traitement anticoccidien.
Pendant qu’Harold Bucher identifie l’agneau sur la balance, Antoine Proust profite qu’il soit immobilisé pour administrer un traitement anticoccidien.
© Ronan Lombard

C’est un acte qui a toute sa place, dans tous les élevages d’ovins. Mi-avril, Antoine Proust accueillait dans sa bergerie le salarié du syndicat ovin des Deux-Sèvres (SDO 79) pour une pesée d’agneaux, la quatrième de la campagne. Un petit lot de 35 agneaux âgés de 21 à 46 jours, parqués, attrapés, pesés, identifiés, soignés et relâchés en moins de vingt minutes, nettoyage compris.
Le résultat permet à l’éleveur d’être pointu dans sa conduite d’élevage. Le passage du peseur l’astreint à une certaine rigueur. Par exemple, les inventaires doivent être à jour. Ainsi, quand Harold Bucher arrive sur la ferme, son lecteur de boucles électroniques lui indique quels agneaux sont à peser ainsi que leurs données. Aussi connecté avec la balance, l’appareil enregistre le poids relevé. Le soir de l’opération, les PAT30 (poids âge type à 30 jours) sont calculés et l’éleveur reçoit un tableau synthétique avec les PAT30 moyens des quatre catégories d’agneaux, déterminées selon le sexe et la naissance simple ou multiple. « Le PAT30 de ses agneaux est un bon repère pour évaluer la mère », insiste Harold Bucher.

Moyens et obligation de rigueur
À l’échelle de l’élevage, c’est aussi un indicateur pour évaluer si la conduite permet d’atteindre les objectifs techniques sans avoir à attendre de pouvoir faire un bilan en fin de campagne car les résultats sont à analyser en fonction de l’environnement proposé au troupeau. Poursuivant l’objectif de maîtriser ses charges, Antoine Proust a modifié l’alimentation cette année. En bergerie, la ration des brebis est basée sur l’ensilage de maïs, complété de céréales et de correcteur, avant qu’elles ne gagnent les prairies, où l’éleveur n’apporte plus aucun granulé. Ainsi, les agneaux pesés en avril « sont les premiers élevés à l’herbe sans granulés. »

Plus d'infos dans le dossier ovins du journal Agri 79 du 29 avril 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité