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Certification HVE cognac prête pour janvier 2019

La certification environnementale va passer au niveau supérieur et collectif.

De gauche à droite : Christophe Véral, Bernard Laurichesse, Christophe Forget et Catherine Le Page.
De gauche à droite : Christophe Véral, Bernard Laurichesse, Christophe Forget et Catherine Le Page.
© VC

En novembre 2018, l’interprofession du cognac fêtera les deux ans de son référentiel de viticulture durable. Cet anniversaire sera aussi le baptème du feu pour une poignée de viticulteurs charentais, engagés dans une certification HVE (niveau 3). Si ces pionniers devraient se lancer dans une certification individuelle «cognac», la démarche collective ne devrait pas tarder, prévue pour janvier 2019. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé, dans un bel ensemble, Catherine Le Page, Christophe Forget, Bernard Laurichesse et Christophe Véral pour le BNIC et l’UGVC, jeudi dernier en ouverture de la Fête du cognac. «Le maître mot de cette démarche, c’est l’engagement» explique C. Le Page, la directrice du BNIC, qui rappelle l’objectif de 100 % des viticulteurs charentais formés au référentiel d’ici 2021.
Et justement, le 26 juillet, il s’agissait d’annoncer le passage symbolique du cap des 1 500 viticulteurs engagés dans la viticulture durable (niveau 1 de la certification), représentant «le tiers des exploitations, mais surtout 45 % des surfaces engagées» chiffre Christophe Forget, vice-président de l’interprofession du cognac.

Interdictions «gravées» dans le cahier des charges de l’appelation

Pour enfoncer le clou, la filière Cognac a décidé d’inscrire deux mesures agro-environnementales au cahier des charges de l’appellation. À savoir : l’interdiction du désherbage chimique des tournières et du désherbage chimique en plein des parcelles de vignes. Une mesure qui devrait bien passer auprès des viticulteurs de la région, puisqu’ils étaient déjà nombreux, fortement incités par leurs maisons de négoce, à avoir renoncé au désherbage en plein, au profit de solutions mécaniques pour l’inter-rang.
«L’inscription au cahier des charges va permettre d’officialiser les efforts réalisés et de les généraliser à l’ensemble des viticulteurs» commente Christophe Véral, à la fois en tant que président de l’UGVC et de chef de famille de la viticulture au BNIC.
A ses côtés, Bernard Laurichesse, qui en tant qu’ancien président de la Commission technique du BNIC (N.D.L.R. : il en est encore membre) a beaucoup oeuvré au lancement du référentiel de viticulture durable, souligne aussi les bons résultats obtenus dans la région dans la gestion des effluents et la pulvérisation confinée (plus de 500 pulvérisateurs écoulés). 
«Toute cette démarche environnementale est le résultat d’un gros travail entre la viticulture et le négoce, résume Christophe Véral. On a 350 ans d’histoire et on se doit d’être responsable pour préserver ce potentiel viticole et la santé de tous, des viticulteurs aux riverains ».

 

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