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La Safer Poitou-Charentes en pleine structuration

Dans un an, la Safer picto-charentaise rejoindra l'organe régional, sans pour autant délaisser l'échelon départemental, assurent ses responsables.

© AC

ll y a des adieux qui sont effectués avec le sourire. Vendredi 8 juin, la Safer Poitou-Charentes réunissait une dernière fois ses membres au siège régional niortais. L'année prochaine, ils auront rendez-vous à Verneuil-sur-Vienne, près de Limoges, le nouveau siège de la future Safer Nouvelle-Aquitaine. «Une mise en conformité avec les nouveaux territoires», précise Philippe Tuzelet, le futur directeur de l'organe régional. Dans l'intervalle, le territoire de la Vendée a rejoint les Pays de la Loire en début d'année. Ce rattachement, qui a pris du temps, «a permis de gérer les changements sans casse sociale», se félicite-t-il. Ainsi, la direction a assuré qu'il n'y aurait aucun licenciement et aucune mobilité géographique imposée sur les 150 salariés de la structure picto-charentaise.
C'est en Charente-Maritime que le prix des terres est le plus élevé de l'ex-région Poitou Charentes : 5100EUR/ha en très légère augmentation par rapport à 2016. «Le prix progresse dans la région agricole de la Saintonge viticole (+7 %). Nous constatons une baisse sur la région agricole de la Double Saintonge (-21,9 %). Les régions agricoles du Marais de Rochefort et Poitevin, de la Saintonge agricole et de l'Aunis enregistrent également une baisse de respectivement - 6,3 %, de - 1,9 % et de -0,41 %.» Globalement le prix moyen de 5100 EUR recule sur le département de
1 % dans une fourchette de 2460 EUR à 5680 EUR. Du simple à plus du double.
L'analyse qu'opère la SAFER du marché de Charente-Maritime se fonde sur le contexte économique : «cela a eu une répercussion sur le marché foncier en 2017. On remarque une baisse significative du nombre de ventes notamment en cru «Petite Champagne» et «Borderies» où le marché est pratiquement inexistant. Ce sont les crus «Bons Bois» et «Fins bois» qui ont représenté près de 65 % des surfaces cédées.» La SAFER note que le prix des «Fins Bois» varie en fonction de la situation des parcelles et de la valeur agronomique des sols. «Le peu de surfaces à la vente face au nombre de viticulteurs qui souhaitent acquérir engendre un fort déséquilibre entre l'offre et la demande. Ce phénomène a des conséquences directes sur les prix par hectare.» Autre analyse de la SAFER qui dit pouvoir mener des cessions globales d'exploitations, celle qui comptabilise les ventes de parts sociales et d'apports en sociétés : en réelle augmentation en 2017 «notamment dans le cadre des ventes de cessions de parts sociales des valeurs qui sont supérieures au prix par hectare observé.» Même si les apports en sociétés se font essentiellement dans le cadre familial, ajoute-t-elle.
Dans le même temps, les terres mises sur le marché ont connu un bond en 2017. Cela représente +18,51 % en Poitou-Charentes Vendée et +26 % en Deux-Sèvres, à 8 230 hectares. «Cette augmentation s'explique par la hausse des départs en retraite, ce qui induit plus de mouvements sur les marchés. Ce chiffre est d'ailleurs susceptible d'augmenter dans les années à venir», spécifie Patrice Coutin.

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