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Pass’Métier : un stage pour découvrir une exploitation agricole

  Pour un jeune collégien ou lycéen qui souhaite découvrir le métier d’agriculteur, le Pass’Métier permet de se faire une idée d’une éventuelle orientation professionnelle grâce à une immersion sur l’exploitation.

Quelques jours pour s’imprégner du métier d’agriculteur : c’est possible avec le Pass’Métier (photo d’archives).
© Stéphane Leitenberger

Trouver sa voie au moment de l’orientation scolaire n’est pas toujours chose aisée, un casse-tête même parfois. Il s’agit d’éviter les erreurs. C’est pour cette raison que la Chambre de métiers et de l’artisanat de Nouvelle-Aquitaine a mis en place le dispositif Pass’Métier. Grâce à lui, des collégiens, voire des lycéens, peuvent faire un stage pour une période d’observation en milieu professionnel. Depuis plusieurs années, cet outil a été aussi adopté par les autres organismes consulaires, à commencer par les chambres d’agriculture. « Le public concerné sont les jeunes scolarisés, en 4e, ou 3e, ou en lycée. Une convention de stage doit être signée par l’entreprise et le responsable légal du jeune, et par la chambre d’agriculture », détaille Muriel Haloua, conseillère Installation à la chambre d’agriculture de la Vienne. « Ce stage doit durer entre 1 et 5 jours, et compris entre le lundi et le samedi. Il est réalisé sur le temps des vacances scolaires. » Chaque année, une dizaine de dossiers passent sur le bureau de Muriel Haloua. « Si le jeune veut faire plusieurs stages dans l’année comme celui-ci, c’est possible. En général, quand les parents nous appellent, c’est pour obtenir la convention de stage. Ils ont fait leurs recherches avant pour trouver l’exploitation qui va accueillir le jeune. » L’intérêt pour un collégien c’est de se confronter à la réalité du travail d’agriculteur. S’il envisage une poursuite d’étude en apprentissage, ce dispositif peut lui être utile pour valider ou non son projet. C’est le moment effectivement pour un chef d’exploitation de jauger la motivation du jeune avant un possible contrat plus tard, mais aussi de transmettre un savoir-faire, et susciter des vocations, à l’heure où l’agriculture en a tellement besoin. Pour tout renseignement contacter Muriel Haloua au 05 49 44 75 47.

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