Aller au contenu principal

Prix du lait : la FNPL part à la rencontre des consommateurs

© lavolontepaysanne.fr

La FNPL (producteurs de lait, FNSEA), accompagnée d’une vache, était ce 3 février sur un marché du 16ème arrondissement de Paris, entre les Champs-Elysées et la tour Eiffel pour «demander aux consommateurs s'ils sont prêts à payer des produits laitiers un peu plus cher, en lien avec la loi Egalim, pour que le producteur soit rémunéré au prix de revient du lait».

D’autres mobilisations sont à venir sur des marchés et des parkings de supermarchés sur tout le reste du territoire dans les prochains jours. «Nous voulons engager une discussion avec les consommateurs, leur demander s’ils peuvent imaginer une France sans vache», explique Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente du syndicat.

Selon la FNPL, en ajoutant un centime au prix d’un yaourt, c'est 96€ les 1000 litres de lait de plus pour le producteur si cette augmentation lui revient intégralement, ce qui lui permet de couvrir ses coûts de production. «Sur le panier moyen de produits laitiers des ménages français cela correspond à 2 euros par mois par famille. Est-ce insurmontable ?», demande Marie-Thérèse Bonneau qui demande à la grande distribution, dans le cadre des négociations commerciales en cours, de ne pas opposer le pouvoir d’achat et la montée de la précarité au revenu des éleveurs.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité