Aller au contenu principal

Aides animales : demandes ouvertes depuis le 1er janvier 2016

La campagne de télédéclaration pour les aides animales démarre le 1er janvier. Les éleveurs ovins et caprins doivent déposer leur dossier avant le 1er février alors que les éleveurs bovins laitiers et allaitants et de veaux sous la mère et bio disposent d’un délai supplémentaire jusqu’au 17 mai.

Pour bénéficier de l’aide ovine, les éleveurs doivent détenir au moins 50 brebis et respecter une un critère minimum de productivité de 0,4 agneau vendu par brebis et par an.
Pour bénéficier de l’aide ovine, les éleveurs doivent détenir au moins 50 brebis et respecter une un critère minimum de productivité de 0,4 agneau vendu par brebis et par an.
© Réussir

Depuis le 1er janvier, les éleveurs de bovins allaitants, laitiers et de veaux sous la mère peuvent déposer leur demande sur Télépac. Mais contrairement aux années précédentes, ils disposent d’un délai plus long pour faire le nécessaire jusqu’au 17 mai.

- Aide aux bovins allaitants

Pour les éleveurs de bovins allaitants, les trois aides de 2015 sont désormais fusionnées en une seule aide, l’aide aux bovins allaitants (ABA). Son montant est fixé à 180 € de la première à la 50ème vache, 135 euros de la 51ème à la 99ème et 72 euros de la 100ème à la 139ème et 0 € au-delà. Alors que lors de la mise en place de la nouvelle PAC, il était prévu que l’aide soit basée sur le nombre de vaches présentes en 2013, le ministère de l’Agriculture a modifié les modalités d’attribution. La référence individuelle est supprimée, seule subsiste une référence nationale de 3 845 000 têtes dans le cadre d’un budget global. Concrètement la prime sera versée sur le nombre d’animaux déclarés chaque année et un stabilisateur sera appliqué à tous les demandeurs en cas de dépassement de la référence nationale. Le plafond par exploitant reste fixé à 139 têtes avec application de la transparence pour les Gaec, un seuil d’éligibilité minimum de 10 vaches et un coefficient de productivité de 0,8 veau par vache dans les quinze mois précédent la déclaration. Les demandes d’aides s’effectuent uniquement par Télépac, aucun formulaire ne sera envoyé par les DDT aux éleveurs. Quant au paiement il interviendra à partir du 16 octobre pour un acompte de 50 %, le solde étant versé début décembre.

 

- Aide aux bovins laitiers

L’aide aux bovins laitiers (ABL) est attribuée en fonction du nombre de vaches laitières sur l’exploitation au moment de la demande. Hors zone de montagne son montant estimé à 34 € dans la limite de 40 vaches et à 71 € dans la limite de 30 vaches laitières en zone de montagne. A cela s’ajoute une aide complémentaire pour les nouveaux producteurs, respectivement de 15 € hors montagne et 10 € en zone de montagne. Mais le montant final ne sera fixé qu’en fin de campagne une fois connue le nombre d’animaux éligibles pour se partager l’enveloppe de 95 millions d’euros dédiée à cette prime. Comme pour l’ABA, la transparence Gaec s’applique à l’ABL et les éleveurs ont la possibilité de remplacer des vaches par des génisses âgées de plus de 8 mois pour conserver le nombre de têtes déclarées pendant six mois.

 

- Aide ovine

Pour bénéficier de l’aide ovine, les éleveurs doivent détenir au moins 50 brebis et respecter une un critère minimum de productivité de 0,4 agneau vendu par brebis et par an. Il est également possible de remplacer 20 % maximum de l’effectif par des agnelles nées avant le 31 décembre 2015. Ils ont jusqu’au 1er février inclus pour déposer leur demande. Quant au montant de l’aide il comporte quatre parties :

- une aide de base dont le montant définitif sera fixé en fin de campagne. Il était de 15,25€/tête en 2015- 2 € supplémentaire dans la limite de 500 brebis avec transparence pour les Gaec

- 3 € de majoration pour les éleveurs engagés dans une démarche de contractualisation ou en vente directe

- 6 € de majoration pour les éleveurs relevant d’une filière qualité ou ayant une productivité supérieure à 0,8 agneau vendu/brebis/a ou nouveaux producteurs.

 

- Aide caprine

Pour l’aide caprine, les éleveurs doivent faire leur déclaration avant le 1er février inclus également. Ils ont l’obligation de détenir 25 chèvres et l’aide n’est accordée que dans la limite de 400 têtes (avec transparence Gaec). Pour être éligibles les chèvres devront avoir mis bas au moins une fois au plus tard le 11 mai 2016. Comme pour l’aide ovine, les éleveurs ont la possibilité de remplacer au maximum 20 % de l’effectif déclaré par des chevrettes nés au plus tard le 31 décembre 2015. L’aide s’élève à environ 14 €/tête et est plafonnée à 400 chèvres avec application de la transparence pour les Gaec. Mais son montant exact ne sera connu qu’en fin de campagne. En outre, une majoration de 3 € est accordée pour les éleveurs caprins adhérents au Code mutuel de bonnes pratiques d’élevage caprin ou formés au Guide des bonnes pratiques d’hygiène.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Vendredi dernier, Hervé Jacquelin constatait que le niveau du Salleron était plutôt haut.
Hmuc : des objectifs inatteignables ?
Si l'étude Hmuc de la Creuse était appliquée, plusieurs rivières de la Vienne auraient déjà été en alerte. C'est le cas du…
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Roxane et Abdarrahman Wadih dans le food-truck : "Chez Wadih cheese naan".
Un food-truck aux saveurs indiennes débarque à Barbezieux
Abdarrahman Wadih lance son food-truck de naans, une spécialité de pain indien, à Barbezieux. Ouverture prévue le 13 mai.
Grâce aux parts prises dans la société, l'exploitant percevra des intérêts et dividendes pendant toute la durée de l'engagement, qui court sur 30 ans. Une façon de créer un complément de retraite issu des énergies renouvelables.
Une société pour partager la valeur du photovoltaïque

La Fnsea 79 poursuit son programme d'accompagnement des agriculteurs au photovoltaïque. Une société dédiée est en cours de…

Christophe LIMOGES, élu Président du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou

Mardi 9 avril, le conseil d'administration du Syndicat des laiteries Charentes-Poitou s'est réuni et a…

Le site Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent arrive à saturation de sa capacité de production.
Eurial déménage son usine de fromages de chèvre

Le déménagement de l'usine Soignon de Saint-Martin-de-Saint-Maixent, appartenant à la coopérative Eurial (…

Publicité