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Engraisser pour bénéficier d’une plus-value intéressante

Valoriser les jeunes femelles qui ne sont pas destinées au renouvellement, c’est l’objectif du contrat Prim’Herbe proposé par la Caveb. La coopérative, qui dispose d’un contrat avec la GMS pour écouler ces animaux, incite ces éleveurs à profiter de la plus-value que cela représente pour eux.

Alice Poilane (à gauche) a détaillé le contrat proposé par la Caveb, et Frédéric Blanchard (à doite) a décrit son atelier engraissement. 
© Elisabeth Hersand

Je faisais de l’engraissement de taurillons, et j’ai arrêté pour vendre les animaux en broutards » explique Frédéric Blanchard. Éleveur de vaches allaitantes à la Chapelle-Bâton, l’agriculteur a décidé il y a un an et demi d’engraisser de jeunes génisses proposées par la Caveb. « Je disposais du bâtiment, qui était disponible, et les aliments nécessaires ». Tous les 6 mois, il reçoit désormais une bande de 30 animaux, qu’il finit au foin, enrubanné et correcteur azoté. S’il élève des Limousines, les animaux qu’il engraisse peuvent être de différentes races, souvent des Charolaises, comme les dernières reçues, qui arrivent des Deux-Sèvres. « Je les pèse deux ou trois fois, pour que les laitonnes partent au meilleur moment ». Un nouvel atelier qui ne lui a pas demandé d’investissement, et qui a peu modifié son travail quotidien, et qui est dans le même temps bien valorisé.

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