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La Chambre d’agriculture veut sécuriser les ressources en eau

La Chambre d’agriculture en appelle aux exploitants pour dresser un bilan des pertes engendrées par la sécheresse et le stress hydrique.

Le rendement du maïs peut être divisé par quatre par manque d’eau.
Le rendement du maïs peut être divisé par quatre par manque d’eau.
© A.V.

Les services de la Chambre d’agriculture s’attellent à la réalisation d’un bilan des conséquences des épisodes de sécheresse qu’a connu la Charente, avec notamment trois vagues de fortes chaleurs qui ont causé un important stress hydrique sur les cultures. « L’objectif est de réaliser un bilan précis et de mesurer également l’impact sur les éleveurs et leur stock de fourrage », précise le président Christian Daniau. L’objectif est d’avoir des données à faire remonter aux services de l’État. « Lors du dernier exercice, les services de l’État nous disaient que la Charente n’était pas en zone sécheresse. La Chambre a dû batailler pour qu’une partie du département soit reconnue. »
Les impacts sont visibles entre les cultures irriguées ou non. Sur le maïs, le rendement est pratiquement divisé par trois ou quatre pour une parcelle non-irriguée. « Le maïs en culture sèche, c’est une catastrophe. » Concernant le colza, la plante a besoin d’eau pour démarrer sa croissance. « C’est une culture difficile à réussir », souligne Christian Daniau. Guillaume Chamouleau, vice-président de la Chambre d’agriculture, rappelle que c’est l’autonomie alimentaire qui est en jeu. « On a toujours la possibilité d’importer du soja OGM du Brésil ou d’autres pays où on ne maîtrise rien », regrette-t-il. L’irrigation présente également un intérêt de préservation pour la biodiversité. « Le vivant supporte mal le manque d’eau », reprend Christian Daniau.

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