Aller au contenu principal

Machinisme
L'écimeuse Top Cut Collect coupe et collecte les plantes parasites

Adaptée aux exploitants bio ou conventionnels, la nouvelle écimeuse récolteuse Top Cut Collect de Zürn permet une bonne régulation mécanique des adventices. En 2021, elle a décroché un Innovation Award au Salon international du machinisme agricole (Sima).

L’écimeuse vient couper la tête des plantes parasites (tiges de chardon, folles avoines ou rumex) qui sont ensuite remontées vers la trémie collectrice.
© YR La vendée agricole
Une minute !
Les articles publiés entre le 15 et le 30 juillet sur CaracTerres.fr sont en accès libre ! Vous pouvez ainsi découvrir le contenu de nos quatre journaux. 
Pour rejoindre notre communauté d’abonnés, direction la boutique en ligne. 
Déjà abonné ? Activez votre compte numérique ici en réinitialisant votre mot de passe. En cas de difficulté, contactez-nous à redaction@caracterres.fr

 

 

Limiter l'emploi des traitements phytosanitaires est l'un des principes de l'agriculture biologique. L'écimeuse-récolteuse Top Cut Collect de Zürn est un des moyens qui permettent à ce principe de s'appliquer aussi à l'agriculture conventionnelle.

Mise au point conjointement par le constructeur allemand Zürn Harvesting et par l'agriculteur-inventeur français Romain Bouillé, cette machine a reçu en 2021, le prix spécial Innovation pour la transition agroécologique au Sima.

Un bac de récupération

L'originalité et l'efficacité de cette écimeuse tractée résident dans le fait qu'elle écime les adventices et que, telle une tondeuse à gazon avec bac de récupération, elle collecte les mauvaises herbes qu'elle vient de couper.

Les rabatteurs remontent les adventices coupées vers
les tapis roulants qui les mènent dans la trémie.

En pratique, avec sa double lame, elle sectionne les tiges des adventices dont la hauteur dépasse celle des cultures. Elles sont ensuite envoyées vers un tapis roulant à l'aide de balais rabatteurs et montent vers une trémie. Sans qu'aucune graine ne tombe sur le sol.

Assainir l'hygiène du champ 

Au fil du temps, l'utilisation répétée de l'écimeuse améliore l'hygiène d'un champ, en évitant l'éparpillement des graines d'adventices dans les sols et leur germination l'année suivante. Pouvoir éliminer (ou du moins contrôler) les adventices résistantes, telles que le vulpin, l'agrostide, la folle avoine et le ray-grass, est l'ambition affichée à long terme de cet engin franco-allemand. De plus, en fonction de sa composition, cette biomasse récoltée peut alimenter un méthaniseur.

À ce jour, deux écimeuses-collecteuses sont en cours d'utilisation en France, dont une dans le Grand Ouest, acquise par la Cuma Défis 85 en Vendée, qui la propose pour un coût horaire abordable car actuellement financièrement aidé par des partenaires (en particulier Vendée Eau).

La Cuma vendéenne souhaite développer son utilisation à tous les agriculteurs, adhérents ou non, bio ou conventionnels, exerçant en Vendée, en sud Loire-Atlantique et en sud Maine-et-Loire (Contact : Michel Seznec au 06 89 75 99 49).

Des atouts techniques

L'écimeuse-récolteuse Zürn Top Cut Collect est équipée d'un système de coupe à double lame, de rabatteurs hélicoïdaux, et de tapis convoyeurs étanchéifiés latéralement (pour éviter les pertes). Ces derniers apportent les épis et les graines d'adventices vers une trémie collectrice d'une capacité de 7 000 l, dotée d'un système de vidange.

Des moteurs, alimentés en huile depuis le circuit hydraulique du tracteur, animent ces organes. Leur régime de rotation peut être réglé par le chauffeur selon le volume récolté ou la vitesse d'avancement.

La hauteur de coupe est réglable entre 30 cm et 1,6 m. Les deux rampes latérales sont guidées par des roues de jauge, réglables hydrauliquement en hauteur, depuis la cabine stabilisant l'écimeuse, qui est disponible en différentes largeurs de travail : 9 m, 12 m, voire 18 m.

Doté d'un repliage hydraulique, l'ensemble se déplace aisément sur les routes, la largeur de transport ne dépassant pas la limite des 3 mètres.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité